Une foule compacte s’est rendu dans les prés de la manade Vinuesa, pour partager le déjeuner généreusement offert par le Club Taurin « Lou Sanglié ».
Et assister pour beaucoup, et participer pour certains, à la ferrade de deux anoubles.

Renaud Vinuesa, le pélot, n’a pas manqué de remercier chaleureusement monsieur le Maire du Cailar et le Président du Club Taurin « Lou Sanglié », qui lui ont permis de réaliser l’un de ses « rêves de manadier : mener les taureaux de la course des prés jusqu’aux arènes ».

Pour rappel : la manade devait assurer huit taureaux de course, ainsi que la vache de 11h, soit neuf bêtes en tout. Et comme chacune d’entre elles était escortée par un simbèu, ce sont dix-huit paires de cornes qui ont pris la direction de la Glacière. Sous la direction des gardians du mas de Laute, mais aussi des gardians d’autres manades venus prêter main forte, solidarité cailarenne oblige.

Après l’indispensable tri, la sortie des prés s’est fait dans le calme. Taureaux et gardians ont cheminé le long du Vistre, encadrés par une solide cohorte de cyclistes et de photographes qui, tout en observant une distance respectueuse avec les bêtes et leurs gardians, ne souhaitaient rien perdre de ce moment à part.
Et c’est sous des applaudissements nourris que la manade Vinuesa a remonté l’avenue Emile Jamais, et le boulevard du Marquis de Baroncelli, pour une arrivée triomphale aux arènes de la Glacière, dont la piste était ornée de la marque de la manade.

Sans surprise, la bandido a été encore plus suivie que l’abrivado. Mais les comportements s’étant améliorés, c’est au son des sonnailles que les pensionnaires du mas de Laute ont regagnés leurs pâturages. Et ont permis de clore en beauté une journée à part.

En 1960, dans un documentaire qui lui est consacré, Fernand Granon déclare que Le Cailar est « le centre du travail de la course libre » ; ce mercredi 1er novembre 2017 a rappelé que l’avis du patriarche sur son village natal est toujours d’actualité.