Hommage à Pierre et Maryse ETIENNE :

Hommage prononcé par Jean-Pierre Ode : (extraits)

Pierre, le plus vieux sénateur du Planet.

Il est né un 3 juillet 1942 dans une maison immense du boulevard Maréchal Joffre en face les anciens établissements Mège, juste avant la Palme d’Or, car il fallait laisser le temps à son père de se dégourdir les mollets.
Car son père, comme chacun le sait était raseteur avec Ciampi-Rey-Granito-Blanchet-Daurat-Viaud-Bouterin…et même sauteur de taureaux avec Clavel-Azaïs-Bouffier….

En 1943, son père Michel décrochera la Palme d’Or (qu’on appelait à l’époque : la rente Pouly) et pour les plus anciens d’entres nous, il rasetait Le Clairon-Félibre-Migrateur-Ramoneur, la royale d’Aubanel Baroncelli, la royale Blatière, la royale Pouly, Raynaud, bref tous les gros gabarits de l’époque.

Mais revenons à Pierre. Il aura un frère Jacques, né au même endroit que lui en 1949.
Issu d’une famille d’agriculteurs et de bergers, ses parents possédaient le domaine de « pauvre ménage » et son père menait en plus des terres en fermage.
Il ira à l’école primaire d’Eugène Vigne dans un premier temps, puis, pour suivre les déplacements du chef de famille, son père, il fréquentera l’école de Mas Thibert, puis l’école de Saujan proche du village noir de la plaine de Beaucaire où il résidera 27 ans.
Il commence à travailler dans les champs dès l’âge de 14 ans, placé par son père comme beaucoup de jeunes gens après le certificat d’études.
A 18 ans il rentre à l’usine des tuyaux de Beaucaire, proche de la brasserie, usine que l’on appelait à l’époque « eaux et assainissements ». Il y travaillera toute sa vie, 40 ans, comme polyvalent et conducteur de machines.
A 20 ans, en 1962, il est enrôlé sous les drapeaux et part à Clermont-Ferrant, puis en Algérie à la fin de la guerre pour 4 mois.

(...) nous voici en 1987 où Pierre, toujours célibataire vient habiter une maison de la Redoute qu’il achète avec son frère.
C’est là qu’il va prendre ses fonctions de Sénateur de la « Muraillette », le plus grand cénacle beaucairois d’où partaient toutes les histoires drôlatiques qui faisaient écho jusqu’au bar taurin.
Il y rencontrera tous les académiciens de l’époque : Le Persi-Titin-Martin du cabiscol-F.Jouve-Mourre-Bourgues- Gauzargue et même Aimé Chalençon, une légende beaucairoise connue pour ses grandes lessives.

C’est dans ces parages qu’un soir d’été de 1995 il rencontre au même endroit, au Planet, Maryse (...) une fille dont le père était à la commission taurine beaucairoise, une mère qui habitait dans son jeune temps au mas des Movinettes chez Blatière, proche de Granon, un grand père qui travaillait au mas d’Assac chez Paul LAURENT ?
(...) ils se marieront en 2004.

Maryse et Pierre sont adhérents de Camarina depuis 2005. Ils ont toujours montré leur attachement à notre association et se sont toujours impliqués dans l’organisation de nos sorties en Camargue. (...)

Pour de multiples raisons encore nous tenions à les remercier pour leur fidélité, leur dévouement et leur attachement aux valeurs taurines qu’ils défendent avec la même ferveur que nous.
Recevez chers amis la médaille d’honneur de Camarina.

Photos du repas :

A suivre...