Côté taureaux nous retiendrons Mignon le superbe et toujours impeccable biòu d’Or qui démarre très lentement et qui finit dominateur (toujours prétendant pour la Palme), Sylvérado qui sans atteindre le quart d’heure a livré une prestation plus qu’honorable et Cupidon de Paulin d’une bouillante énergie qui ne restera en piste que 9 minutes hélas.

Voilà les trois taureaux qui ont marqué les esprits de cet après midi.

Après les chroniqueurs comme à leur habitude accorderont à certains cornus des qualités imaginaires comme pour « Marquis » de Ricard, certes un sujet imprévisible qui contenterait plus les touristes pour taureau piscine qu’un vrai aféciouna, de même qu’un Artalet dont un certain chroniqueur parle d’un quart d’heure de percussion alors que le bestiau est resté 5 minutes trente en piste et qui rentre en fanfare allez savoir pourquoi.

Côté organisateurs cette deuxième Palme d’Or est chargée de récompenses dont le règlement devient une véritable usine à gaz avec

  • un prix de « 6° grand rendez vous du trophée taurin », ( dont Cadenas sera l’heureux élu. Mais élu par qui ?)
  • d’une classification au trophée des As,
    et
  • d’une autre classification à la Palme avec des points de bonification qui ne sont pas ceux de l’an passé, mais des points de bonification qui entrent dans le calcul de l’attribution du raset d’Or pour un seul raseteur.

Avec ça, si quelqu’un s’y retrouve...

Parions sur une embrouille probable le jour de la finale.
Et dire que le trophée taurin il y a peu avait critiqué sans aucun jugement fondé le trophée des « Masters » de la FFCC pour l’attribution de points de bonification aux raseteurs méritants.
Copieurs sans scrupule aucun ce trophée taurin toujours en manque d’imagination !

Côté Présidence Alvarez se réveille mais un peu tard pour cadrer les désordres de la première journée.
Mais soyons indulgents.
Cette seconde journée se solde en quelque sorte par un regain d’activité bénéfique.
Prions pour que la finale nous offre quelque chose à voir malgré une affiche pas des plus affriolantes.

Liberté