Et dont on sait par ailleurs que les abonnés des biòu viennent plus par habitude que par conviction.

On est continuellement dans un "ron-ron" insipide qui ne cherche même pas à satisfaire les passions des afeciouna :
des courses qui ne commencent jamais à l’heure, des temps de pause excessifs, des bandes musicales trop fortes "casse-oreilles" entendues des milliers de fois, et nous passerons sur des capélado dont la tenue approximative laisse augurer de la considération que l’on porte au public...et à la présidence.

En dehors des choix sur la composition de la course elle même, il y a plusieurs manières d’agrémenter ces après midi de courses d’été :

  • de prévoir des taureaux pour écoles taurines en avant-première et d’expliquer leur fonctionnement pour les non initiés ;
  • de meubler l’entre acte avec des saltimbanques en piste,
  • des formations musicales festives d’amateurs,
  • des jeux pour enfants avec des moniteurs d’écoles taurines....
    bref des animations intermédiaires pour, si ce n’est fidéliser une clientèle de passage, du moins pour donner une image honorable de nos traditions méridionales.

Pour ce faire, il faut sortir de notre léthargie endémique et se bouger les carnavelles.
Car la transmission de notre passion taurine ne fera pas long feu si on ne bouscule pas notre train-train habituel.

La FFCC devrait jouer justement ce rôle moteur.
Sa vocation s’est éteinte un certain 12 mars 2017 au congrès de Lansargues.

Liberté