Hommage :

Le discours de Jean-Pierre ODE :

Hommage à Gérard et Josiane PERRIER
Sortie RAYNAUD 2019

Né en Algérie le 25 sept. 1940, fils de Roger et Pauline PERRIER.
Son père exerçait la profession de gendarme à cheval en Algérie ou « garde Républicaine » et plus tard en France, à Vic Le Fesc le métier de gendarme encore quelques temps prolongé ensuite par celui de garde champêtre à Beaucaire jusqu’à la fin de sa carrière.

La passion des taureaux chez Gérard avait pris naissance à Vic Le Fesc déjà avec son grand père, un passionné de bouvine, et surtout de son père Roger, un cavalier chevronné qui apprendra Henri LAURENT à monter à cheval dans sa jeunesse. Car cette famille PERRIER, proche voisin du « Pape » (P.L) des quartiers hauts de Beaucaire voisinait également avec les Contestin (Loulou), les Vidal (père de Marc) et autres sénateurs du planet de Beaucaire, dont mon propre grand père bien sûr, tous unis et supporters invétérés de la devise rouge- vert-blanc.

Et c’est tout naturellement dans cette ambiance des acharnés de la bouvine que Gérard dans sa prime enfance aura été plongé dans le chaudron magique de la tauromachie. Tout jeune, il se mettra en jambe lors des célèbres arrivées de taureaux du 14 juillet à Beaucaire à la banquette et à la place vieille en compagnie de ses copains les plus téméraires ; le grand Barbier-Francis Bedo- André Matéo-Franco-le Za- Bouquet- et même notre regretté jean Pierre Peyret, des amateurs à tout crin d’encierro, attrapaïre de la première heure.

Et puis Gérard me parlera des grands taureaux qui l’auront marqué : Vovo-Gandar, Petassa et surtout Rousset de Cuillé dont il suivait la course de derrière les barricades.

Viendra puis, la guerre d’Algérie, où comme beaucoup de beaucairois il fera son service militaire de 1960 à 1962.
Au retour il retrouvera son travail à la CCIM aux armatures, mais peu de temps après il se lancera dans de grands chantiers de travaux publics, en Nouvelle Calédonie, à Tahiti … avec la célèbre SPIE-Batignolles, ou dans la construction des autoroutes du grand Sud avec GTM (les grands travaux de Marseille) et ce sera finalement en 1976, où il jettera l’ancre à l’entreprise St Gobain, ici à Beaucaire jusqu’à la retraite.

Gérard de son premier mariage aura 2 enfants (1 garçon et 1 fille) qui lui donneront 4 petits enfants, tous afeciouna comme le grand père.

Gérard a été un homme actif tout au long de son existence amateur de taureaux certes, mais aussi :
1-un sportif dans l’âme (joueur de ballon au stade beaucairois depuis son plus jeune âge) il fondera avec ses amis de l’amicale laïque l’équipe des vétérans pendant 30 ans jusqu’à son dernier match à l’âge de 70 ans où m’a-t-on dit il avait fini sur les rotules. Ce qui ne l’empêchait pas d’être un trotteur infatigable, à preuve

  • un randonneur assidu à la culturothèque (nous avons marché quelques années ensemble.
    2- un homme public avec son mandat de conseiller municipal de 1977 à 1983 avec José BOYER maire de cette époque. Il a même été Président d’une novillada en 1977 avec comme accesseurs R. Arnaud et Hubert Vaudoux.

Mais le tournant de sa vie c’est la rencontre avec Josiane sa seconde femme pendant les estivales de 1992, dans une bodéga.
Belle rencontre avec cette tarasconnaise où après 27 ans de vie commune ils possèdent encore tous les deux les qualités exemplaires des gens volontaires, qui aiment le contact, qui aiment les autres.

Adhérents à Camarina depuis 2001, on ne pouvait pas passer à côté d’un tel couple d’amis aussi sincères et fidèles à nos principes et c’est croyez le bien avec un immense plaisir que nous vous remettons la médaille d’honneur de l’A.T Camarina.

Suite.... *