Le mas avec sa belle toiture,
des réserves de foin en balles rondes, recouvertes en circonférence uniquement évitant ainsi le goût de l’ensilage,
une terre rude...
l’invasion des joncs faisant craindre "les yeux blancs".

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Monsieur Jean Raynaud, le 25 septembre 2021

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Hommage du président à Monsieur Marcel Raynaud :

Monsieur Marcel Raynaud, le 15 novembre 2013

Amis camariniens,
Marcel RAYNAUD s’en est allé il y a cinq mois et il suffit de constater l’hommage unanime rendu par l’ensemble du monde Camarguais pour se rendre compte de la place occupée par celui qui se définissait comme « un gardian camarguais »

On peut dire sans se tromper que chacune de nos familles a été touchée au plus profond comme s’il s’agissait de sa propre famille.
Pourquoi cela ?

C’est pourtant simple. L’estime, le respect, Marcel les a gagnés chaque jour grâce à son comportement personnel dans le travail, dans le relationnel avec autrui, ou avec sa propre famille, par son attitude dans la réussite comme dans l’échec.

J’ai lu comme vous tous l’avalanche de louanges qui s’est abattue sur cette grande famille à travers Marcel et c’était mérité.

Pour ma part je garderai au fond de moi l’expression de sa bienveillance, de sa pondération, de sa sagesse en toute occasion.
Je reste ébloui par ses qualités de conteur, avec toujours en final cette pointe d’humour qui enlève le morceau.
Enfin, je ne peux oublier que ce passionné de cheval était un cavalier à l’allure sublime, jamais tant heureux qu’entrain de trier, entouré de sa famille, et toujours, à mi-voix, dans le calme absolu.

Marcel s’en est allé, mais depuis ce matin il est avec nous.
Il doit être fier de ce qu’il voit, du travail accompli avec son frère Jean, son inséparable, ainsi qu’avec Maguy son amour de toujours, avec son fils Frédéric gardian et manadier dans l’âme et enfin les petites filles AUDE et AURELIE qui ont en charge aujourd’hui une continuité vieille de 117 ans, sans doute la dernière grande fierté de Marcel.

Amis Camariniens, la vie continue et c’est bien normal mais un homme de ce calibre ne peut pas s’oublier.

Merci Marcel pour l’homme que vous étiez, Merci Marcel de nous avoir permis de vous rencontrer.

Je ne suis pas sûr qu’il aurait aimé, mais en signe de très grande estime nous allons l’applaudir.

Bernard DUMARCHER

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