selle sans arçon.

A ne pas confondre avec la demi-gardiane.
On peut la trouver sous le nom de "bardello" ou "bardeto".

Jusques après la deuxième guerre mondiale, monter avec une selle était un privilège car une selle a toujours coûté très cher.
Montaient avec une selle le manadier, le pelot, le baile (des fois) ...
L’utilisation de la selle gardiane marquait le rang social.

Sociologiquement on est loin de ce que nous montre le folklore ...

Les gardians, eux, montaient "à cru" ou "à poil".
Le manadier pouvait prêter une selle au gardian - souvent le baile - qui l’aidait à trier.

Monter à cru directement sur le dos du cheval exposait à la brûlure de la sueur de celui-ci. Pour leur confort, les gardians commencèrent à s’équiper en plaçant sur le dos du cheval (qu’on leur prêtait), deux boudins remplis de sable posés sur une couverture et fixés avec un surfaix.

Puis vint la bardello, selle sans "squelette", qu’on pouvait plier en deux et transporter sous le bras.

En dernier lieu, vint l’utilisation de la demi-gardiane qui résultait souvent de la transformation de selles de cavalerie (très nombreuses à l’époque) qui équipées avec des cuirs moins épais, revenaient meilleur marché.
Facile à reconnaître : les étrivières de la demi-gardiane passent sur les quartiers.

La bardello était fixée avec une sangle et un surfaix.