Arlésiennes, tambourinaires, gardians de la marque font leur entrée sur la place des micocouliers, où sont réunis élus, personnalités locales et taurines, donateurs, sponsors, amis afeciouna et villageois.

Frédéric Gros, au nom du Club Taurin,, accueille l’assistance et dédie cette journée aux Combet, Granon, Delbosc, Lafont, Nicollin, propriétaires successifs de la devise cailarenque, signe d’une amitié sans faille de près d’un siècle.

Julia Berizzi et Angélique Marignan, demoiselles d’honneur d’Astrid Giraud, 21eme reine d’Arles, dévoilent Barraïe : sous l’ovation, les flashs crépitent, les regards se figent, l’émotion s’installe…

Les discours peuvent commencer ; ils ne sont pas longs et s’enchainent les uns aux autres avec délicatesse :

Jean Luc Bergeon, maire de Saint-Christol, fier de Viavino, dédie ce moment à Charles Mante, aficiona local et Léonce Vammale, centenaire ce même jour. Il rappelle le parcours du projet de la statue et termine avec humour : « Certains ont Beckam, ici nous avons Ben K. »

François Berna, président de la CCPL, remercie le Club Taurin, les porteurs du projet et le sculpteur, qui font que Barraïe soit à Viavino.

Claude Barral, conseiller général, évoque Barraïe, le tonnelier, un nom prédestiné à ce lieu.

Ferdinand Jaoul, conseiller régional, aborde le côté financier de l’œuvre et de l’intérêt de son institution pour le monde taurin et les manadiers.

Fanny Dombre Coste, députée, parle de son travail pour une règlementation plus adaptée et de son implication pour les manadiers.

Il reste à parler taureau et quel taureau : Barraïe, Apis des temps modernes.

Elian Bergeon, président du club taurin, évoque Lou Ferri, puis ému, fait l’apogée de Barraïe.

Guy Chaptal, capitaine de la Nacioun Gardiano, apporte la note traditionnelle rappelant la fragilité de nos traditions devant la règlementation grandissante, enchaine en provençal sur la carrière du taureau.

Ben K, sculpteur, remercie le CT, la Mairie, les donateurs et surtout Jean-Pierre Durrieu qui l’a aidé à concrétiser son œuvre.

La Coupo Santo marque la fin des mots, ouvre le vin d’honneur mais une fois la photo officielle prise, la place se transforme…..
On se croirait à la sortie des arènes à la fin d’une course ou aficionas, raseteurs d’hier et d’aujourd’hui, manadiers, journalistes et dirigeants de la course camarguaise refont le monde à leur façon dans une joie perceptible, tandis que les arlésiennes distribuent une photo souvenir de l’évènement sous quelques sons de fifres et tambourins.
La statue fait l’objet de toutes les attentions, chacun y va de sa photo, de son commentaire.

Dans la halle camarguaise ou un copieux buffet est dressé, autour des vins du cru, des images de la carrière de Barraïe, triple biou d’or et biou d’or des bious d’or du XXème siècle sont diffusées en boucle, rappelant à toutes et tous le grand cocardier qu’il fut….

Saint-Christol est une nouvelle halte sur la route des cocardiers :
Barraïe vous attend pour un raset unique tel l’homme en blanc dans l’arène, tourné vers la Camargue à qui il doit sa gloire.
Toute la bouvine la souhaitait, Lou Ferri et Ben K l’ont faite. Il était temps !!!!!!!!!

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