Fils de Montherlant et de la vache Cabanièro II, frère de Furet biòu d’or en 86.
Dans sa lignée il a eu Joinville biòu d’or en 72

Il a été frère de très bons cocardiers tels, Dardaïoun, Drac , Badaïre, Don Juan.

Biòu d’or en 1988-1989-1992, égalant Loustic, mais on peut dire qu’il a fait légèrement mieux car Loustic a partagé un titre en 67 avec Cailaren.

Il a été nominé en 87-90-91, donc au moins 6 ans au plus haut niveau.

Jeune il a été un beau taureau, ce qu’il est resté, il a été au début brouillon, mais Jean Lafont lui a fait confiance, heureusement.

1985  : débuts à l’Avenir, le 17 juillet à Vendargues il gagne la coupe Gammal. Mais l’année suivante déception en Arles où ce 23 mars il ne fait que sauter.

Heureusement que le 13 avril à Nîmes dans cette grande piste il est nettement mieux.

1er juin 86 à Vauvert il est confronté a Chomel et Ferrand, et ils ne seront pas de trop pour l’affronter, ce fut surement le déclic, dès lors il affine son sens de l’anticipation, son jeu de pattes, ses enfermées très stylées, à Beaucaire il fait grosse impression où il gagne le trophée de la Devise d’or.

1987  : Après 3 belles courses à Châteaurenard, Lunel, le Grau, il se gaspille quelque peu à Beaucaire et à Nîmes ce qui lui fait rater le titre suprême au profit de Filou. Il est très bon le 11 novembre. à Pérols.

1988  : outre l’année de ce 1er sacre, il gagne :

  • la Palme à Beaucaire,
  • le cocardier d’or à Beaucaire,
  • le prestige Goya à Beaucaire,
  • la palme de la Bouvino à Beaucaire,
  • le trophée Arenor à Nîmes,
  • le prestige Dur au Grau,
  • le Pescalune à Lunel.

1989 :2ème sacre ; c’est un vrai triomphe pour ce cocardier de la meilleure race des Combet-Granon, il va conforter sa suprématie toute la saison.

Il débute à Lunel le 27 mars, on refuse du monde ce jour là. Il y a réussi surement l’une de ses plus belles courses de sa carrière, il y a été majestueux, sûr de sa force physique et morale.

Il va accumuler les exploits durant toute la saison.

Encore une fois, palme d’or, Maraîchers, cocardier d’or, Arénor, palme de la bouvine.

1990, année de ses 10 ans ; il se présente dans toutes les arènes en tête d’affiche, les afeciouna attendent beaucoup de lui, trop peut être. Il est un sérieux prétendant au titre suprême, il a été désigné meilleur taureau de la finale.

1991  : bis répétita de la précédente saison, il manque le titre de peu.

1992  ; 3ème titre suprême, cela fait 6 ans qu’il est au top de la course camarguaise, il a le métier en plus, il maîtrise son sujet a la perfection. Certes il n’est plus aussi maître de la piste, plus aussi vif, mais il est tout aussi majestueux et possède l’expérience, privilège de l’age.

Son remarquable sens du combat lui à donné une force tranquille, il contrôle tous les départs pour obliger le raseteur à rompre. Il fait tout de même 8 courses cette année-là, à l’age de 12 ans ; et pas des moindres : Château, Nîmes, Lunel, Le Grau, Arles, Beaucaire.

1993  : 23 mai à Nîmes, personne ne se doutait que c’était la dernière du maître taureau dans la piste qui l’a vu conquérir le 3 ème titre suprême , déjà à Arles ce 9 mai il a montré des signes évidents de lassitude.
A Nîmes cela s’est encore plus manifesté, et, chose qu’il n’avait jamais fait, il n’a pas voulu rentrer au toril, comme pour dire «  je reste encore un peu, profitez en le plus possible, c’est terminé pour moi ».
Jean pierre Durieu et Jean Lafont on vite vu, su et compris que c’était fini, il ne voulait plus aller aux arènes, le jeu était fini, il n’avait plus envie. Alors ces sages de la bouvine ont pris la décision qui s’imposait, celle de le retirer des pistes en pleine gloire, sinon la chute aurait été sûrement pénible pour lui qui a été adulé, mais aussi pour qu’il laisse une marque indélébile sur la Course Camarguaise.

Tu as participé à 95 courses, obtenu 22 victoires dans les plus grandes compétitions.

J’espère que les afeciouna se cotiseront pour t’élever une statue à ta gloire, tu la mérites bien plus que certains !

Star adulée de la course Camarguaise, grand parmi les grands, tu resteras à jamais gravé dans la mémoire de ceux ayant eu le privilège de t’avoir connu en piste

Une fin de vie paisible à Sainte-Anne (en réalité il était à La Tour d’Anglas NdW ), tranquille, soigné avec les égards qui lui étaient dus...