Le premier, PHARMACIEN de Cuillé (521) est un"voyageur" invétéré, qui se fait délester de ses rubans à la traverse.
Certes, si on le serre de près, il est capable de profiler ses grandes bannes à la barrière. Il garde, avec cette mobilité, sa 1ere ficelle jusqu’à 9 minutes de la fin. Et il rentre l’autre sans les honneurs qu’il méritait.

90 secondes et MONRO de Bon (608) est aux ficelles.
Lui aussi, il fait beaucoup de chemin. Faure se fait enfermer fort... Mais le reste du temps, il va rester dans la retenue. Toutefois, aux ficelles, il impose de plus en plus sa grosse carcasse et sa puissance. La 1ere est pour Ayme et sa course prend de l’altitude pour la seconde, levée in fine par Bouharguane.

Dès le 1er raset, LEBRAÙ de Laurent, (821)s’envole après Rassir...
Percutant au possible, il met l’embrouille avec autorité. Les attributs partis, il se place comme il faut, attendant l’ouverture. Derrière Bouharguane, il se dresse à la verticale ! Barricadier et cocardier, il aura réussi son examen de passage dans une grande piste. Il ne s’inclinera qu’à la 13eme minute.

MIGNON de Cuillé, (349) le Bioù d’Or 2015, ne recevra son 1er raset qu’à la 3eme....
En grande forme, il impose son autorité, avec un tri selectif. Changements de terrain, placement et anticipations sont les fleurons de sa panoplie. L’émotion est à son paroxysme, quand les attaques doivent être calculées.
Rassir et Zekraoui sont ses partenaires particuliers et c’est Bouharguane qui tire le jackpot en levant sa 1ere ficelle à 1000€, l’autre rentrant, au terme d’une session de haut niveau

. PERROQUET de Ricard, (746) connu pour ses envolées sans tendresse, va attendre un long moment qu’on daigne l’interpeller.
Tout lui est prétexte pour aller dans l’au-delà, comme après Zekraoui par deux fois, qu’il envoie sur les tubes...
Touché à la mâchoire, il perd de son dynamisme, un certain temps, mais il va repartir de plus belle, surtout derrière Bouharguane qu’il explose.
Spectacle assuré, il peut rentrer à Mejanes tout ficelé.

Le spectaculaire JUPITER de Laurent, (619) va d’abord subir en se faisant prendre au vire-vire pour ses rubans.
Puis il va enchaîner les actions de folie, passant a travers les planches après Faure.
Mais l’adrénaline est montée quand il a coursé le tourneur Joseph, ballotté sans mal.
L’émotion va augmenter de plusieurs degrés et les terribles envolées vont se succéder, comme sur Faure, Rassir ou encore Bouharguane.
C’est un catalogue d’actions pour ce taureau qui doit avoir deux coeurs...
Triomphal !

Quant à CICERON de Cuillé, (845) le magnifique étalon, il va impressionner par sa vitesse et sa puissance.
Des percussions qui font augurer d’un bel avenir...et sûrement d’une belle descendance.
10 minutes de brutalité.