Et encore une fois, le tube de l’été a été ce Joachim Cadenas, insatiable, efficace et courageux à l’extrême.
La Palme ne lui échappera pas...
Avec lui, il convient de féliciter l’esprit d’entreprise de Maxime Favier et les belles intentions de Youssef Zekraoui.

Un escrimeur que ce Norpol du Pantaï, pour démarrer les débats.
Incisif et attentionné, rien n’est rejeté avec des appuis profonds sur les gauchers. Au toril, il tient face à toute l’opposition. La 1ere ficelle, ciblée est pour Cadenas, déjà...
La seconde sera pour Favier, au terme d’une course surprenante à ce niveau, même si le souffle lui a un peu manqué sur la fin. Un carmen final n’aurait pas été usurpé. Entrepris sur un gros rythme,

Crespeù de Lautier va perdre ses rubans en 3 minutes.
Puis il se préserve en changeant de terrain. Mieux au toril, mais sélectionnant de plus en plus. Bien consenti, comme après Favier, il s’approche des planches.
Les deux ficelles sur les cornes.

Arrivé sans trop de jus, Lebraù de Laurent s’évade plusieurs fois, ne semblant pas du tout motivé.
Si bien qu’en 7 minutes, les ficelles ont disparu...
Déception.

Le superbe Mignon de Cuillé ne se laisse jamais disperser.
Il perd ses attributs sur une première série puis il remet de l’ordre et le calme règne à nouveau en piste...
L’air joue après une terrible anticipation sur Cadenas. Doté d’une étonnante vista, le tenant du titre se montre autoritaire...comme d’hab.
Zekraoui, Favier, Auzolle et surtout Cadenas, tous sont ramenés au ras des barrières. Scandé par un public ravi, Carmen joue fort, très fort.
Et bien entendu, il repart avec ses ficelles. Un quart d’heure XXL.

Cupidon de Paulin va quelque peu chercher sa place et il faut une ficelle ouverte pour voir enfin le beau côté du taureau.
Quand on l’attrape, il se jette en puissance, Favier, Zekraoui et encore Cadenas oeuvrent pour le spectacle. Une grosse percussion sur Ciacchini, une encore plus grosse derrière Favier.
Les 2 ficelles pour Zekraoui et Cadenas dans une ambiance de feu, pour 12 minutes brillantes.

Avant la trompette, Ratis de Raynaud casse une planche...
En forme olympique, il est l’auteur d’une série de percussions atomiques. L’envie de se battre est permanente. En tous cas, il n’est pas sur la réserve....
Cadenas, qui glisse, se fait accrocher à la barrière.
Ouf ! seul le pantalon souffre.
Et l’héroïque Joachim repart et les gradins exultent quand il lève la deuxième ficelle.
Un seul mot : bravo !

Quant au dernier, Moka du Rousty, connu pour ses penchants barricadiers, il n’a pas été corsé...
On notera un saut après Cadenas et oui !
Mais à la 6eme, retour au toril.