Dans la salle :

Un grand motif de satisfaction, comme on peut voir sur les photos, des personnes de tout âge avaient fait le déplacement. (pour des raisons déontologiques je n’ai pas mis les enfants en bas âge)

Patrick Bonton, conseiller général

Deux amis de longue date : ils ont usé, ensemble, leurs fonds de culotte dans le même collège, celui de Lunel.

  • Jacques Blatière, manadier et pharmacien qui fêtera les 90 ans de sa manade cette année
  • Maître Gérard Christol, ancien bâtonnier du barreau de Montpellier et doyen (depuis 4 ans) de cette institution

La soirée débuta par la projection du film " Les seigneurs de Camargue ", film produit par le Conseil Général du Gard.
Une histoire simple : celle d’un grand-père qui explique la Camargue et ses Traditions à son petit-fils.
A voir et à revoir car les sentiments exprimés entre ces deux personnages mêlés aux explications font que ces dernières ne sont pas subies mais attendues...

C’est Gérard Christol qui, le premier, prend la parole.
L’éloquence est un art et tous ceux qui l’ont écouté ont compris qu’il le maitrise parfaitement.

"Naître est un risque mais nous sommes dans une civilisation qui rejette le risque et l’aléa.
Elle refuse la mort et j’ai les plus grandes craintes car quand une civilisation a peur de la mort, elle est vouée à disparaître
"

Question : mais alors la Course Camarguaise n’en a plus pour longtemps ?
Réponse : elle perdurera mais elle devra œuvrer vers l’excellence.

Il s’est défini, lui-même, comme un afeciouna lucide, enthousiaste et militant.

La discussion s’est engagée ensuite dans la salle et correspondant au thème proposé, un consensus s’est dégagé pour ne pas verser dans le consumérisme "Je paie ma place aux arènes, je vois un spectacle qui doit me plaire, je sors et je rentre chez moi".
Non, la course ce n’est pas cela, c’est toutes nos traditions qui commencent dans les prés et qui finissent tard dans la soirée.
Comment mieux les transmettre à nos proches, à ceux qui arrivent dans le village ?

Cyril Garcia était là en tant que raseteur. Pressé parfois par des questions... difficiles, il a dégagé un charisme, une persuasion dans la définition de son plaisir de raseter qu’on pouvait entendre de ci, de là : "Il a gardé la mentalité des raseteurs à l’ancienne !" ou " Ah, si tous les raseteurs étaient comme lui !".
Il nous a dit qu’il prenait en main l’École de raseteurs de Marsillargues. A suivre !!!

Alain Soubeiran vers 23 heures et demie s’est vu obligé d’interrompre les débats "Gardez des forces pour demain, c’est le IIIème Trophée du Rhôny" car comme c’était parti, on n’était pas couchés.

J’espère que les organisateurs tireront les conclusions qui s’imposent et qu’ils renouvelleront ce genre de rencontre.

Le titre du film
Un grand-père et son petit-fils
Le débat est lancé par Philippe Gras
Cyril Daniel
Anthony Vidal
Alain Soubeiran
Me Gérard Christol
Méstre Jacques Blatière, manadier et pharmacien
Cyril Garcia, raseteur
Que pense-t-il ?