Ils étaient donc 8 à défiler avec Carmen envoyé par le président Philippe Gibert.

Après une première partie en demi-teinte, ils ont retrouvé leur activité après le repos. On a surtout remarqué le duo Four(13 pts) et Auzolle(12pts) efficaces et travailleurs mais aussi Chekade , Ouffe(9pts tous les deux) ainsi que Favier plus tranquille(7 pts) et Rey(8 pts). Sabatier et Oleskevich ont complété le générique.

Le premier, PÉLICAN de Nicollin tarde à se stabiliser avec beaucoup de mobilité. Le travail s’en ressent et les attributs sont lèvés dans les déplacements. Aux ficelles, on constate une légère amélioration,due surtout à l’application obligatoire de s’approcher. La première, balourde, déclenche une grosse pagaille et c’est Auzolle qui la décroche. La seconde est préservée.

Le suivant, REGAIN des Baumelles n’a pas son activité habituelle. Surpris, il est très rapidement aux ficelles. Four, après la cueillette des deux glands, lui enlève sa première. Il n’oppose que sa générosité, ne refusant rien mais on l’a connu un tantinet barricadier. Pour l’autre, il n’y a plus de pression et le taureau se recentre. Un tour de ficelle reste pour lui. Une petite déception.

Avec le troisième IVANHOÉ de Blatiere-Bessac, c’est de la mobilité permanente. Les pompons partis, il continue à parcourir la piste et sans préavis, il saute derrière Auzolle. Mais quand enfin il se cale, il n’est pas provoqué comme il faut. On le retrouve en contre-piste à nouveau, cette fois après Chekade. Il prend deux trois rasets et il change d’espace quand tout à coup il écrase Sabatier sur le burladero et Auzolle le voit aussi s’envoler.

Après la pause, SUGAR de Saint-Gabriel reçoit une foultitude de rasets et profite d’une certaine maladresse pour préserver ses attributs principaux. À la 5eme, on passe aux ficelles. Pas attaqué, il saute seul une paire de fois. Le reste du temps, il attend. Enfin, une première belle série lui permet de s’exprimer positivement, le taureau ne demandant que ça. Ouffe s’offre la première ficelle et la seconde repart à Marsillargues en musique.

Arrive alors l’attendu ULMET de Blanc. Après quelques légers massages, il prend place contre les planches mais en deux minutes, il se retrouve aux ficelles et là il montre beaucoup de conviction et d’attention. Tout est ramené en force et en plus il fait calculer, en exigeant des offensives correctes. Coupant le terrain, il met la pression avec calme. Favier traverse la piste avec lui et la finition est au rendez-vous pour une récompense méritée ...pour les deux. Porteur de ses ficelles, il rentre avec une légitime ovation.

Après cette grosse difficulté ,MALAGA de Lautier prend la rafale, si bien qu’en deux minutes, ce sont les ficelles qui sont ciblées par les crocheteurs.. Il se dresse sur Chekade, il prend tout mais Rey lui fait la première très vite(5eme) . Pour se reprendre, il va au milieu mais à la 9ème il s’incline .

Quant au dernier, MIMOSA de Layalle il démarre plein gaz mais il est lui aussi très vite en défense de ses ficelles. Entre temps il s’explose sur Auzolle avec puissance, il anticipe Rey récupérant à chaque fois la récompense. Hors points, il lui manque un brin de pression mais quand Auzolle se fait surprendre, il s’envole très haut, très très haut... Du coup, il enchaînera une multitude de percussions de plus en plus puissantes, les hommes ayant enfin décidé de le faire briller tels que Four, Auzolle ou Rey. Et il rentrera même une ficelle avec les acclamations d’un public conquis par un tel investissement.


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