Organisateur : UTC Châteaurenard.
Président de course : M. Frédéric Cardey.
Délégué : M. Roger Mouiren.
Entrées : demi-arène côté ombre.
Animation : peña Los Sombreros.

Cette course a eu lieu dans le cadre des fêtes de la Madeleine.
A la capelado, trois droitiers : Ayme, Fougère, Gros, et quatre gauchers : Aliaga, Errik, Férriol, Cartalade (qui remplace Schuller blessé) aidés par Abbal, Cuallado et Duran (pas de problème de tourne).

GAUVIN des Baumelles (006)
Tourne sans arrêt le long du pourtour en répondant au passage et mieux sur les gauchers. Quelques poursuites sans danger car il est lourd et épuisé par son marathon. Rentrée silencieuse avec les ficelles conservées par inaction.
BASCO de Lautier (919)
Leste, il chasse en tous sens mais lâche et refuse beaucoup à droite. Quelques bonnes réactions après Gros, Férriol (5ème) puis Ayme (7ème). Il finit par se fixer à la 10ème et effectue un bon dernier tiers, ce qui lui permet de préserver ses bobines et d’entendre Carmen au retour.
NIMBUS de Chauvet (311)
Se jette bien sur tous les appels mais sans finir sauf sur les bons mais rares rasets. Vaillant, il rentre dépouillé à la 13ème mais applaudi et en musique.
EROS de Ricard (114)
Mobile, il prend les premiers rasets dans le mouvement et chasse sans arrêt. Passe la corne sur les tourneurs et sur les crocheteurs une fois ceux-ci en contre piste et les délaisse quand il le faut. Se reprend en fin de quart d’heure en sautant après Ayme et par une série à la 14ème mn. Rentre les cordons avec un Carmen généreux.
RIO de Bon (008)
Il surveille, anticipe et impressionne les blancs qui ne l’attaquent qu’à la 3ème mn. (Errik). Gros tente cinq beaux mais stériles passages. Radouane lui ravit le premier gland, se fait reconduire prestement à la 11ème (musique) et il rentre sa cocarde (à 250 €.) frais comme un gardon avec les honneurs mérités.
GAFFET de Pierre Aubanel (990)
Il en veut mais les hommes traînent toujours la jambe… Il anticipe sur Férriol et Ayme après lequel il saute (6ème). La présidence oublie le disque pour un grand coup de barrière sur le même (9ème) puis l’enclenche lorsqu’il récidive sur Fougère et Errik à la 11ème (un spectateur frise alors la cornada). Il saute sur Duran puis se soulève après Radouane (dernière mn.). Il rentre très applaudi, avec l’air de Bizet… et gaspillé !
CHOUAN de Blatière-Bessac (332)
Magnifique spécimen des Iscles mais sauteur impénitent (une vingtaine de fois). Hors points, il ne reste que dix minutes en piste mais sa fougue réveille le public. Il ne reçoit que deux rasets (deux Carmen) de Férriol (à la 10ème) qui arrive à lui couper la cocarde.

Course soporifique donc que l’on oubliera vite et qui démontre – si besoin était – que nos jeunes raseteurs ne peuvent tenir le rythme d’une course chaque jour. Certains taureaux méritaient mieux.