Le seul de l’Avenir, Zbiri (10 pts) a été constant pendant les 4 premiers, s’eteignant un peu sur la fin et Guyon, un peu en retrait au début, s’est retrouvé après la pause, en effectuant des passages risqués.

Le premier, JOAILLER de Cuillé, a fait la chasse aux blancs sans discontinuer, ce qui induit un travail tout à fait désordonné, avec de nombreux départs à deux...
Toutefois par séquences, il s’applique avec beaucoup de sang. La 1ere ficelle est pour Guyon à la12eme et dans le crochet de Martin-Cocher à la dernière minute.
Il rentre en silence.

GEPETTO de Lagarde, après une grosse agression pour les pompons, va se caler au toril.
Chaque sollicitation dans son terrain est l’occasion de finir les cornes en avant. Placé au bord des barrières, il peut venir avec vigueur et s’imposer. Hélas, il prendra querencia à nouveau devant le toril et il n’en sortira plus jamais.
De la sorte, il rentrera un gland...

Après les hésitations d’usage, LANCIER de Martini, va se jeter dans la bataille avec plusieurs finitions positives et des récompenses méritées.
Intéressé par le jeu proposé, il serre les hommes les plus entreprenants. Derrière Guyon, il appuie en puissance et il accepte tout ce qu’on lui donne, même si son placement manque d’un tantinet de rigueur.

Ayant rapidement cédé ses attributs, MOUFLET d’Hervas n’est pas "quiché".
Et pourtant, il ne dédaigne aucune sollicitation et quand il le peut, il pousse très vite jusqu’aux barrières. Serrant Grammatico, il obtient la musique. Mais un manque d’implication général, en dehors de Zbiri, ne permet pas un jugement objectif.
Des qualités à exprimer dans un autre contexte...

Le 5eme, RUSCASSIER de Caillan gere avec autorité et beaucoup de tonicité.
Comme il est capable de finir fort, les rasets sont calculés. Un soupçon de tenue de piste et il serait encore plus complet. Aux ficelles, devant son attention, il est lui aussi délaissé et seul Guyon saura le tirer dans son sillage.
Et ainsi, il les rentre.

Quant à MISTRAL du Pantaï, il ne reçoit pas de grosses rafales....
Et pourtant, il n’est pas hors-points !
Enfin, il entend Carmen à la 7eme sur une belle initiative de Guyon. Deux autres percussions sur le même. Un coup de vent se lève aux ficelles et à chaque occasion, le bioù tape dans les bois.
Une fin tonique mais il en garde une avec vaillance.