A la capelado, seuls les six prévus se sont présentés.
Zbiri a fait une belle cueillette d’attributs(17pts), bien aidé à droite par Pradier(17pts aussi).

Le premier, GERMINAL n’a pas craint d’aller au charbon...
Volontiers, il accepte toutes les sollicitations, tenant ses attributs presque 5 minutes. Attentif à tous les départs, il est capable d’anticiper et même de se rapprocher des planches.
Une ficelle pour Boyer et l’autre au toril.

Moins agressif, MARQUIS donne son frontal et à la 4eme, il doit s’occuper de ses ficelles.
Ce qu’il fait avec générosité, tout en effectuant quelques incursions en contre-piste.
Zbiri décroche la première et s’offre la seconde sur la sonnerie.

CENTURION se livre avec beaucoup de vaillance et les hommes lui donnent l’occasion de répondre du tac au tac.
Bien entrepris par Sabot, il profile la corne dans une arrivée serrée et saluée fort à propos. Pour mieux respirer, il sait aussi se déplacer et faire courir ses adversaires.
Pradier lève la première et l’autre repart à Cadenet.

Avec CARAQUE, on rentre dans le domaine sérieux.
Attentionné, il occupe bien l’espace et quand on va le chercher comme Pradier, il coupe sa route pour finir en force et récompensé. Le premier cordon finit dans le crochet de Pradier.
Avalant une longue série, il montre beaucoup de présence et Philippe fait jouer l’hymne...
La seconde bobine au toril.

L’attendu CRAVEN apres sa superbe sortie d’Eyguieres est sorti avec la devise bleu-vert-jaune.
Du gaz à l’attaque, il ne rencontre pas d’opposition, surtout que Zbiri prend une pointe à sa main...gauche.
Avec sa facon de baisser les cornes apres la rencontre, les initiatives sont risquées et tres espacées. Le gradins commencent à "rondiner".
Zbiri revient et Benjamin Villard coupe la cocarde dans la derniere minute à 230€ et il rentre tout le reste après une domination intégrale et prometteuse.
Carmen final pour toute son oeuvre.

Zbiri renonce.

Quant au dernier, PLATON, délaissé, il va dans le pourtour.
Pourtant quand on le gratte, il est sur les barrières en puissance, sautant même après Boyer, le dernier gaucher...sans faire de philosophie.
Montrant à cette occasion des principes évidents, à revoir dans des conditions plus favorables.
Les ficelles, bien entendu sur ses cornes.