On lui adjoindra le local Bruschet, surmotivé et le bosseur Radouane Errik (8pts). Ameraoui (7pts), Marquis (6pts), Soler (4pts), Aliaoui (5pts) et Rado ont bien contribué.

Le premier, MUSCADIN de Fournier et fils, est un battant, qui de par sa bravoure, se trouve confronté à une multitude de rasets.
A la 4eme minute, il n’a plus qu’une ficelle à défendre...Il s’échauffe pour finir par se dresser sur l’estribo une paire de fois. Mais le rythme imposé par les blancs le fait s’incliner dès la 9eme minute.

Une seule minute suffira à CABOCHARD de Lautier pour être rendu aux ficelles...
A partir de là, il va améliorer son rendement, pour même se jeter fort sur Bruschet. Mais si on ne va pas dans son territoire, il en laisse passer quelque peu. Sauf quand Marquis, main sur le frontal, se fait enfermer en musique. Air qu’il réentend en poussant fort Ameraoui. Il sauve une ficelle.

Le 3eme, UCHAUDOIS de Lagarde est bien de la race...
Fantasque, il effectue deux grosses envolées derrière Marquis (qui doit se retirer) et Bruschet.
Puis, il se place pour observer tous les départs. Aux ficelles, le jeu se complique car il se garde un peu plus et de la sorte, il en rentre une en silence.

Sorti 4eme, TORONTO de La Galère n’est pas étouffé...
Il a obligé les hommes à ramer !
Attentif, il exige des rasets calculés.
Il coupe beaucoup de terrain et il accélère. Premier raset, Martin à la 5eme !
Un cocardier comme on les aime...et que les hommes n’aiment pas. Seuls, Martin (les 2 glands) et Bruschet (la cocarde) ont ce qu’il faut pour le provoquer et là il réplique en force.
Totalement dominateur, il garde bien entendu ses deux ficelles avec l’unanime appréciation.
A voir au niveau supérieur.

Le spectaculaire CARAQUE de Chauvet n’est pas un tendre.
Sur l’entame, il fracasse Ameraoui à la barrière !
Pris au depart, Bruschet est percuté en puissance.
Les rubans partis, il impose son autorité en chassant du blanc. Bruschet est à nouveau bousculé à l’arrivée. La 1ere ficelle est pour lui et l’autre, ciblée, résiste. Les deux plus jeunes vont étaler des promesses.

D’abord, BORNEGRE de Guillierme, âgé de 6 ans, va se faire surprendre, si bien qu’après 3 minutes, il est aux ficelles...
Mais quand on le sollicite avec la manière, il passe la tête après Martin et Aliaoui, en faisant "péter " un énorme sur Errik. Encore vert, il a, à l’évidence du potentiel.

Quant à LUCKY du Joncas, on sent de l’envie, car dès qu’il est bien entrepris, il tape...
Et même, il saute après Soler.
Puis quelques évasions qu’on peut lui pardonner !
Et avec la maturité, il saura développer d’évidentes qualités.