1908 : Du délire pur...

Un combat d’un nouveau genre naît dans la tête d’un organisateur. Faire combattre des tigres contre des taureaux.

Le 19 Août 1908, dans une enceinte appartenant à Mr Molinari, quartier de la Vieille Chapelle, 2 tigres de Sumatra doivent être confrontés à des taureaux de la Manade de l’Etourneau. Le bruit, l’agitation...
Les tigres ne sortent pas volontiers.
Le premier tigre est donc extrait de sa cage à coups de trident.
Il se plante devant le Bioù...
Cornada du taureau, fin du combat...

Et ensuite...

Les arènes du Prado ont tenu jusqu’en 1951, elles ferment le 21 octobre, poussées par l’expansion de la ville.

Arènes du Prado

D’autres arènes, démontables celles-ci, ont poussé en divers endroits.

Les arènes du parc Borely (à l’inverse du champ de courses) provenaient de Carcassonne.
Grandes, elles comprenaient :

  • 7 rangs de gradins bas,
  • 19 a 12 de gradins hauts,
  • 1 amphithéâtre debout et
  • 18 vomitoires.
    La piste mesurait 40 mètres de diamètre.

Elles furent inaugurées le 16 avril 1955, et fermèrent le 6 septembre 1959.

La dernière piste de Marseille fut installée en 1961, pour 2 saisons au boulevard de Paris.

Un constat d’échec.

Un manque de respect du taureau est peut-être à l’origine de ces échecs permanents.
L’occasion donnée d’escroquer les gens, cette manie des organisateurs d’utiliser du mauvais matériel, ce besoin de faire entrer beaucoup plus de gens que de raison, l’organisation de mauvais spectacles, sont autant d’autres raisons qui peuvent être invoquées pour expliquer ces ratages.
Les marseillais étaient au fait des spectacles de villes comme Arles ou Nîmes et y assistaient régulièrement. Dans ces conditions, présenter des spectacles affligeants ne pouvait que mal tourner. Les casseurs avaient bien compris cela.

La Fe di Biòu aurait pu prendre... Dommage...