"Pourquoi on tue des cheptels entiers quand il n’y a qu’un ou deux animaux positifs ?" s’interroge Didier Goursat.
"Quand on a plus de 5 % des animaux qui réagissent aux tests tuberculiniques, on considère que le troupeau est infecté, et que cela justifie un abattage total", répond Catherine Carrère-Famose, directrice départementale à la Protection des populations.
"D’autre part, ce n’est pas parce qu’un animal ne va pas réagir tout de suite au test qu’il ne va pas être positif ou contaminant par la suite : "dans les deux mois après la contamination, l’animal ne réagira pas à un test tuberculinique", précise aussi Catherine Carrère-Famose."
Et quand il est infecté depuis plusieurs années, il peut ne pas réagir non plus jusqu’à la fin de sa vie.""
"Depuis vingt ans, on applique des méthodes qui ont prouvé leur inefficacité" déplore l’éleveur, qui ne comprend pas que la recherche n’évolue pas pour permettre de détecter correctement la maladie.
"On nous explique que la tuberculose bovine est une bactérie très difficile à détecter.
Mais en 2021 si on n’arrive pas à créer des tests fiables pour détecter la bactérie, je ne comprends plus."
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Pour éviter que ses vaches ne boivent dans les ruisseaux et se contaminent, Didier Goursat a installé des points d’eau à plus de 70 cm de hauteur, inaccessibles pour les blaireaux.
Photo : Philippe Niccolaï |
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