Ce dimanche, mais également la veille nous avons eu un déferlement de Carmen histoire d’animer sans doute un peu plus la course.
De plus, certaines explications au micro souvent chargées de "chamallow" étaient inaudibles et surtout n’avaient pas lieu d’être .

Mais "bon", l’ami Joël avait envie de se faire plaisir et d’entrée c’est pour cela - comme il l’a dit - qu’il envoyait un premier Carmen au premier taureau de la course VANNEAU de Rambier/Cavallini histoire de se faire plaisir.

Le plaisir n’allait pas s’arrêter là car pris par la frénésie de la musique, il accordait au taureau suivant CALISTO l’air de Bizet sur une prestation honorable mais sans grandes envolées.

Plutôt que de pointer l’index sur le bouton musical, notre président aurait dû pointer plus souvent le regard sur des tourneurs qui prenaient de plus en plus de libertés dans leurs attitudes. Ce qui lui valu d’ailleurs au 4ème taureau d’exclure, à juste titre reconnaissons-le, Martin Cocher et Sabde sur les 5’ restantes.
Une exclusion de courte durée histoire de se faire pardonner de sa décision, puisque nos 2 condamnés réintégraient la piste au taureau suivant.

Un 4ème taureau, DYONISOS d’ailleurs qui fut et de loin le meilleur de l’après midi.
Cherchant constamment le combat, le pensionnaire de Lagarde sut gérer son espace corne pointée, et auteur de quelques envolées criminelles sur Andrieu et Oukharti.
Dominateur dès la 10ème mn DYONISOS méritait bien lui, l’air de Carmen pour ses 16’ de course (sic)

Et comme apparemment la mélodie semblait lui plaire, Joël crut bon d’accorder la musique au 5ème de l’après midi DIMECRE sur une prestation molle, sans finition et sans agressivité.
Là encore, le jeune pensionnaire de Guillierme qui nous avait habitué à mieux, eut donc droit lui aussi à un Carmen contesté clairement par le public.

Les 2 autres taureaux sortants, logiquement barricadiers eurent droit eux aussi à la même sanction.
Mais surement, perclus de crampes au doigt, la musique devait rester en continu sur les derniers 1/4h de la journée, et pour le sourire amusé des afeciouna.

La veille, nous avions eu droit à la même sanction pour VOLPONE puis pour SALVIGNAN, notre mélomane envoyant le disque à chaque raset ou presque.

Une telle façon de faire, hormis qu’elle soit amusante ou entrainante et un bon souvenir pour les touristes d’arènes de bord de plage, ne peut que jeter le discrédit sur la valeur réelle du cocardier au même titre que distribuer des oreilles à tire-larigot en corrida.

A un moment où on demande au micro, plus de responsabilité, plus de sérieux, plus de rigueur, ne bâclons pas ce rôle des présidents de course et respectons ce que doivent être véritablement les honneurs de Carmen .

Au final j’accorderai un Carmen aux membres du Club Taurin Lou Mamaï pour leur organisation, leur sympathie, du guichet, au toril, à la buvette.

La grosse affluence sur les gradins dans ces 2 journées est la preuve de notre reconnaissance.