L’après-midi, les stagiaires sélectionnés par la FFCC, au nombre de six ont été particulièrement entreprenants face aux huit taureaux. Et comme tout au long de la saison, c’est François Martin qui s’est le plus mis en évidence avec une facilité étonnante, à la fois efficace et stylé.
Son alter ego a été Vincent Marignan, au coeur de la bataille en permanence et très adroit lui aussi. Mais les autres sont à citer pour leur remarquable état d’esprit : Marvin Meric, Antoine Charrade, Vivien Rodriguez et Enzo Bernard.

Au micro, Florian Ginoux a été impeccable à la présidence, bien coaché par son président de Club, Sébastien Gonfond.

PLO LAUTIER CHAUVET LE TIERCÉ GAGNANT

Le n°8105 de Plo (devenu URSIN) annonce la couleur d’entrée avec un bond en contre-piste....Martin va à sa tête et il s’envole, répétant après Bernard. Méchant à l’extrême, toutes les occasions sont bonnes pour se jeter en force. Il y perd un peu des plumes pour se reprendre en sautant derrière Charrade. Ça lui vaudra le prix du meilleur taureau avec dix voix. Avec 4 voix chacun, les représentants de Lautier et de Chauvet ont fait le spectacle.

Le n°893 de Lautier(devenu PHIDIAS) a montré beaucoup de sang, voulant être partout à la fois, s’évadant un peu et poussant fort. Il garde une ficelle en étant allé à"mas".

Celui de Chauvet(n°901) (devenu DIAMONT) se fera respecter avec de belles enfermées, se faisant respecter et bénéficiant du travail accompli de l’équipe. Il signera l’action du jour en faisant traverser toute la piste à Marignan.7 minutes complètes....et 15 pour regagner le toril, attrapé au lasso par le spécialiste Fred Lautier !

ET LES AUTRES UN PEU EN DESSOUS

Sorti premier, le n°849 du Joncas accepte tout sans relâche, Martin et Charrade allant le chercher avec aisance. Il cédera à la 7eme minute. Le suivant (n°958) de Gillet démontrera des qualités de vitesse en jouant de cornes effilées. Martin le fera briller mais pour lui aussi 7 minutes seulement.

On passe au 6eme, le 905 de Ricard (devenu BANDOL) qui impressionne avec un gabarit hors normes. Mais les blancs prennent le dessus, malgré deux envolées après Charrade.

Avec le 944 de Fournier, (devenu BRIGANT)on assiste à un démarrage timide, puis charbonné il s’épanouit en passant plusieurs fois le mourre, surtout après Martin qui s’offre tous ses attributs sauf la seconde ficelle.

Pour clôturer la séance, le 916 de La Galère (devenu FAUSTO)s’est livré sans retenue, assurant nombre de conclusions sur les planches, plus puissantes sur Marignan et Martin pour une pluie de carmen.