Finale du trophée des Olives vertes
Aroujo meilleur cocardier, très brillant
Cette 43eme Finale du Trophée des Olives Vertes, la compétition phare du Club Taurin Paul Ricard de Mouriès a connu, comme toujours, un beau succès d’affluence.
Quasiment le plein pour assister au grand spectacle de danses folkloriques en avant-course exécutées par les groupes régionaux.
Avant de laisser La Gardounenque et les arlesiennes avec la Reine d’Arles, Mandy Graillon, précéder les raseteurs au nombre de 8, ainsi que 4 tourneurs.
Favier a été le plus entreprenant,
Auzolle le plus adroit mais il ne s’est levé qu’une ficelle sur 14...
Le premier, COLVERT de Chauvet (4.18) a tout de suite ouvert la chasse aux blancs...
Avec des coups de fusil précis et profonds, notamment derrière les gauchers Ouffe et Favier mais aussi après les droitiers Gleize et Sabatier. Du coup, la musique lui est accordée plusieurs fois. Il défendra 8 minutes ses rubans. Aux ficelles, il continuera à s’approcher des planches avec régularité et avec brio, il les conserve.
En 2 minutes, ESCAMILLO de Raynaud (4.56) se retrouve aux ficelles.
Puis il attaque son loisir préféré, détruire les barrières. Gleize, parti à l’abordage, se fait anticiper et ramener prestement en musique. Puis, il reprend son activité préférée, avec même plusieurs sauts. On sent que l’envie n’est plus là et les 2 ficelles au Grand-Radeau.
BARYTON de Lautier (44.2) va lui aussi perdre cocarde et glands en 120 secondes.
A partir de là, il va utiliser un bon placement qui permettra d’enchainer les séries qu’il aime. Zekraoui lui fera écouter plusieurs fois la musique dans de belles longueurs. Chaud, il va signer des enfermées criminelles. Auzolle lève enfin une ficelle et l’autre rentre au terme d’une nouvelle belle séance ponctuée musicalement une dizaine de fois.
La vedette de Gillet, MARIPEÙ (6.28) ttaque fort par une percussion sur Favier et une répétition après Zekraoui.
Déterminé, il assume ses responsabilités de 4eme. Et aux ficelles, il conclut toujours aussi puissamment, par deux fois derrière Ciacchini qui lui offre des sollicitations serrées. Cocardier et barricadier, il garde avec beaucoup de brio ses ficelles, réintégrant avec une 8eme récompense.
D’entrée AROUJO de Guillierme (65.7) impose sa vitesse, rattrapant Zekraoui qui retombe mal et quitte la piste.
Puis il percute Auzolle très haut. Dans les arrivées, il passe la corne avec beaucoup de violence, et un Favier motivé le fait briller. Toutes les occasions lui sont bonnes pour se dresser sur les planches.
Il défend ses ficelles avec beaucoup de volonté et à 520€, il les rentre fortement ovationné pour cette héroïque bataille.
ORION de Saint-Antoine (29.5) va laisser ses pompons en 3 minutes, le temps d’exprimer son tempérament barricadier sur Favier, puis sur Auzolle.
Aux ficelles, il se positionne et les attaques s’espacent. Plus craint que les précédents, délaissé, le public gronde...
Un peu décollé, c’est vrai qu’il n’est pas facile à entreprendre. Auzolle va le chercher et il se soulève. Puis il saute derrière Ayme avec violence. Et ce comportement dominateur l’autorise à rentrer avec sa 1ere ficelle montée à 700€, acclamé et les hommes hués.
Quant au dernier, SAINT-ELOI de La Galère, (54.6) il a vu la pression baisser.
Mais à l’occasion, il peut raccompagner fort Zekraoui, en obtenant la récompense ou passer à travers les planches en force. Et s’envoler sur le célèbre mur derrière Ciacchini....
Lui aussi garde ses cordons.