III - LE CHRISTIANISME

Le christianisme a pénétré de bonne heure en Provence, par Marseille et Arles.

La première église connue est celle de Lyon, mais, il existe de petits groupes chrétiens en pays provençal.
Les progrès furent lents, les églises s’organisaient à partir du milieu du IIIe siècle, début du IVe. La régression du paganisme ne se produit qu’à partir du VIe siècle.

Arles fut la première ville chrétienne de Provence.
Un évêque y siège dès la moitié du Ve siècle, la plupart des cités ont leur évêque.

Les progrès de l’église font naître une organisation régulière et strictement définie.
L’église se modèle sur les cadres de l’administration civile : un évêque dans chaque cité, un métropolitain dans chaque province, mais l’on rencontre des difficultés, il y a rivalité entre l’évêque d’Arles et celui de Vienne.

En 426, le Pape partage Vienne qui a autorité sur Valence, la Tarentaise, Genève et Grenoble. Les autres diocèses relèvent d’Arles (450). Sentence durable qui entraîne la configuration de la Provence au Moyen-Age.

II y eut des disparitions de diocèses, et de cités.

Le monachisme  [1] s’épanouit .
Il a été amené par St Cassien qui fonde à Marseille, au début du Ve siècle, un monastère d’hommes : St Victor et un de femmes : St Sauveur.

St Honorat fonda le monastère de Lerins, monastères dont les membres prendront une parc active aux querelles théologiques.

L’église perpétue l’ancienne Provincia et prépare le corps de la Provence nouvelle.

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[1Le mot monachisme signifie « solitaire » et plus particulièrement « célibataire ». Certains prétendent que le monachisme serait la mise en pratique de la parole du Christ : « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. ». Le Christ appellerait tous les hommes à la perfection, et au Moyen-Age, les seuls qui répondent à cet idéal de perfection, ce sont les moines.NdW.