Malgré les bourrasques de vent et une température digne d’un mois de Février il y avait une bonne chambrée sur les gradins pour assister à la 1ère journée du Trophée St Louis.

Le premier est dehors MIROUFLET.
1mn 1/2 les rubans sont levés dans la pagaille, le taureau ne trouve pas sa place. Mais le Guillierme est généreux, il ne refuse rien ; il s’améliore vite et nous crédite de belles séries de rasets accompagnés jusqu’au bois.
Au micro, Gilles est avare de Carmen. MIROUFLET aura tenu son rôle de 1er 12 mn.

ROMANIN sort en 2 .
Etonné de le voir à ce poste plutôt qu’en 4, son Bayle me dira plus tard que le taureau triche parfois et saute souvent.
La suite ne lui donnera pas raison ce jour là.
ROMANIN même s’il a sauté seul 2/3 fois a tenu ensuite son rôle de cocardier sérieux et craint. Le Caillan se tient bien dans les angles dans l’attente du raset ; mais les blancs hésitent le taureau est vif et il sait fermer la porte.
Il sait même repousser le tourneur qui l’approche d’un peu trop près. Il va agrandir son cercle et rester maître des lieux. La cocarde sera levée après 6mn.
Améraoui, Fouque seront les plus travailleurs mais rien n’y fera, ROMANIN aura dominé son sujet jusqu’à rentrer son 2ème gland en musique.

PROTAGORAS sera plus tendre .
Le Chapelle manque de nervosité, il se donne bien mais les Tenues Blanches ne le craignent pas.
10 mn suffiront pour le dépouiller et musique généreusement accordée par la présidence.

Le temps de manger un chichi un peu trop gras et de revoir avec plaisir mon ami Yves qui lui fera son compte rendu "au fil des barrières" la course reprend.

Encore un nouveau chez les Lautier.
Un autre 600 et s’il est nommé IMPARFAIT par la présidence la suite va nous montrer qu’il fut plus que parfait dans sa prestation.
S’il s’éparpille en début en sautant en contre piste, il va vite prendre ses marques dans l’angle du toril pour mieux répondre aux quelques appels. Certes on assiste à une belle série de rasets pour lever le gland mais les passages se font de loin et aucun n’ose s’aventurer véritablement dans son terrain.
Les seuls qui tentent : Améraoui, Errick, Fouque sont raccompagnés toujours en limite d’accrochage. On se consulte pour passer mais IMPARFAIT surveille et se jette comme un félin sur celui qui le provoque.
Seule la cocarde sera levée par Radouane et IMPARFAIT retourne en musique porteur de ses 2 glands.
J’ai vu son frère MIRCO à Vallabrègues hier ; IMPARFAIT est de la même trempe.

CAPITAN remplaçait SANTEN mais il n’a pas fait la même prestation que lors de sa dernière sortie.
Le taureau de Navarro s’est cherché, a sauté plusieurs fois seul, a pris les rasets en les quittant parfois, et n’a jamais su prendre le dessus sur les hommes.
Pour preuve, la lutte pour les ficelles a été une épreuve pour CAPITAN qui n’a pu se libérer du vire-vire.
Épuisé par les attaques, la 12ème minute va le libérer de ce bourdonnement blanc.

LIBERTIN de Allard terminait la course et lui aussi a subi la pression des blancs.
Certains, malchanceux jusqu’à présent, voulaient vite lever un attribut. Ce bébé de 6 ans était une proie facile.
Retour au toril après 9mn mais à revoir plus aguerri.

Chez les Tenues Blanches Améraoui a tenu la course du début à la fin toujours dans des passages bien consentis.
Fouque le seconde bien et sera lui aussi sur les rasets difficiles comme sur ROMANIN ou IMPARFAIT.
Le seul entrant, Radouane, a su donner la réplique à gauche et a totalisé.
Les autres plus discrets ont participé selon leurs qualités.

A bientôt, sur les gradins bien sûr.