Le premier, RIGAU de Gillet prend l’avalanche et au bout d’une minute, on est aux ficelles.
Mais avec une belle volonté il fait front à tout, avec de temps à autre une poussée aux barricades. Ce qui lui permet d’écouter plusieurs Carmen. Moutet lui décroche la 1ère ficelle et pour l’autre il se défend avec un maximum d’énergie. Et résultat final, il réussit à la garder après une belle sortie à ce poste d’éclaireur.

Le suivant, ERRAGON de Lautier, montre illico une implication avec une surveillance aiguisée de tous les départs.
Tenant ses adversaires à distance, il n’est pas" quiché" loin s’en faut...C’est ainsi qu’il ne lâche son premier gland qu’à la 9ème . Et parvenu aux ficelles, c’est de plus en plus compliqué surtout qu’il se cale cul aux planches en déclinant un peu plus les invites. Du coup, il les conserve tranquillement.

Avec le"larguet" MANOLO de La Galere, on profite rapidement de sa générosité et les ficelles sont primées à partir de la seconde minute.
Calme, il permet des offensives correctes mais en donnant sa tête, il est l’objet des convoitises et c’est Moutet qui lui prend sa première bobine. C’est seulement pour l’autre qu’il se place enfin, ce qui génère des séries. Maurel le renvoie au toril tout à la fin.

VIENNOIS de Gillet n’est pas une mignardise....
Si bien que le vire-vire est utilisé sans retenue. Il faut qu’il ait les reins solides car à 6 ans, il est encore un peu vert. Et pourtant si on court avec lui, il montre de l’intérêt au jeu. Mais rares sont pour lui les occasions de montrer ses principes et cette manière, les ficelles au Mas des Fiolles(à 250€).

ZINGARO de Lautier, sorti avant-dernier, se met tout de suite en place mais craint pour sa rapidité, il n’a pas le travail exigé.
Utilisant parfaitement l’espace, il résiste aux tourneurs et il empêche les départs . Sur le premier enchaînement , Mirallés lui subtilise sa cocarde à 180€( 12eme). Dans la suite, il laisse ses glands mais ce seront ses seules concessions. À retrouver dans un autre contexte mais il nous a bien plu.

Arrive alors le dernier, CALYPTUS de La Galère, connu pour ses penchants barricadiers.
Et sans avertir, il saute derrière Ricci, lui infligeant une énorme bousculade sans cornada, sous réserve de plus de nouvelles. Réintégré, il ressort mais l’envie, et c’est légitime n’y est plus. De la sorte, il saute seul et quand il est en piste, il n’a plus d’opposition. Moutet ose et il l’a sur le dos... Et il répète sur le même avec violence. Et à 250€, Ferriol finit par lui prendre son second gland.


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