Quand Joris Alvarez a donné le top départ, ils étaient 7, avec Marignan en remplacement de François Martin, parti raseter au Crès pour le Trophée 3M. 
Justement, Vincent Marignan a été un des leaders de la course (16 pts), mais c’est surtout Enzo Bernard (17pts) qui a réservé aux spectateurs les rasets les plus brillants. Dunan (9pts) et Felix (5pts) ont participé activement, tadis que Naïm et Errik ont été plus effacés.

Avec les Laurent :
Le premier DOGUE (804) est un taureau bien dans la race des Marquises, qui aura assuré son rôle.
Il surveille tout avec une méchanceté exacerbée, effectuant quelques sauts en solitaire, emporté par son sang. Mordant dans le combat, il met l’émotion en se montrant imprévisible, tout en s’attaquant avec virulence aux planches. Il rentre ses ficelles, applaudi et avec l’hymne.

Sorti 6eme, ARTALET (8.16) va montrer deux visages.
Il attend la bonne occase pour finir dans le pourtour comme après Marignan et Bernard. Ça c’est si on lui court devant. Le reste du temps, il est plus sur la défensive, mais il faut dire que les propositions ne sont pas toujours orthodoxes, ce qui le gêne dans ses réactions. Mais derrière Bernard, par deux fois et après Naïm, il va s’envoler.
De l’avenir assurément.

Du côté des Bon :
Le second, qui pourrait sortir plus bas, ESCOBAR (12.8) est une brute épaisse, qui se fracasse dans les planches et qui saute en générant lui aussi le max l’émotion....
Quand il se place au toril, il demande des calculs et s’il vient, il ne fait jamais le voyage pour rien. Du coup, Errik se fait placarder au toril, la musique en récompense. Et derrière Marignan, il passe à travers les barricades. Excellent et le meilleur du jour.

Sorti 5eme, ALMIR (07.9) est encore un violent qui va visiter la contre-piste à plusieurs reprises.
Quand il est sur le sable, c’est avec la manière qu’il répond à quelques enchaînements. Puis il se calme, finissant une longue série en sautant derrière Dunan. Avec une belle résistance, il rentre au Sambuc avec une ficelle.

Chez Ricard :
Le corpulent OFFLEY (3eme), (69.4) le plus ancien (12 ans) n’est pas un tendre lui aussi...
Les planches cèdent face à sa puissance et son sang bouillonnant. Mais l’intérêt pour le jeu va décliner. Toutefois son placement est performant, ce qui lui permet de ne céder qu’une ficelle, avec une rentrée musicale.

Quant au dernier, CANOUBIÉ, (000) il va s’avérer un sauteur impénitent, avec des retours en piste...
Mais si il est bien sollicité, comme l’a fait Felix, il frappe comme un sauvage. Peu de possibilités de le juger, on attendra qu’il s’intéresse à ce qui se passe en piste.

Un bon Paulin :
Avec QUEYRAS(4eme), 6.32) c’est une montagne !
Premier raset de Bernard et hop en contre-piste. Lui aussi, la violence est dans ses gènes...Derrière Enzo, il s’envole à nouveau. Avec une utilisation très convenable de son territoire, les attaques sont sous pression. Puis, il va s’attaquer aux planches, sans trêve aucune.
De la sorte, il va garder un gland avec l’unanimité des gradins.