Les deux pensionnaires de l’Avenir n’ont pas montré grand chose, Bouhargane et Oudjit.
Ceux des as ont été un peu plus entreprenants sans prendre trop de risques , que ce soit Ouffe ou Errik.
Les deux locomotives de la course de mardi, Grammatico et Guyon n’ont pas été remplacés par Jourdan, Bournel et N.benafitou.

Le premier, ARLEQUIN,(000) se contentant du minimum syndical, sa prestation se déroule dans une ambiance feutrée...
À la dernière minute, une petite action sur Bournel et rideau.
Son retour avec sa 2ème ficelle se fait en silence.

Plus méchant, FOUQUET,(7.56) n’est pas approché de trop près et le public gronde à juste raison.
Du coup trop négligé, il s’évade en s’attaquant au premier rang ! La coupe sera faite à la 10eme et ce sera sa seule concession.
C´est grave docteur...

DAKOTA,(7.50) sorti sans ses glands, doit retourner illico au toril...
D’entrée, il accompagne Benafitou dans le pourtour, puis il bouscule, sans mal Jourdan. Ce qui calme un système déjà calme !
Pourtant, sollicité dans les règles, il passe à chaque fois de l’autre côté. Une série tardive et ce sera la seule fait jouer l’air de Bizet.
Lâchant sa première ficelle sur la sonnerie, il rentre bien entendu l’autre.

Après la pause, sorti avec la devise vert-blanc-rouge, QUO-VADIS (6.18) met le feu tout de suite, ce qui réveille le public.
Des sauts en solitaire, des poursuites dans le pourtour , l’endroit où il s’attaque avec férocité au premier rang...
Placé au toril, c’est coton de l’en faire sortir et il installe le mirador, mais par contre quand il vient c’est avec furie, finissant à chaque coup à hauteur des tubes.
Son final sera endiablé et lui permettra de garder un gland et d’avoir entendu huit fois Carmen.

Après lui, on aura les sauteurs de service, en commençant par CACTUS,(6.33) le visiteur intégral de la contre-piste(17 fois)...
On a noté une paire de réponses puissantes mais ce fut insuffisant.

Son successeur, ROMÉO,(7.63) n’a pas fait de romantisme en passant dix huit fois au balcon...euh non dans les barrières.

Quant au dernier, le furieux INDIAN, ( 7.26)comme toujours, il est arrivé déterminé à en découdre.
Pour lui tous les prétextes sont bons pour une grosse envolée, où le bois tremble...notamment après Benafitou ou Errik.
Les ficelles sont de retour aux Marquises.

En résumé, une course qui a laissé le public sur sa faim.