C’est ainsi qu’il faut l’entendre lorsqu’il s’agit d’un raseteur au grand palmarès ou non mais qui a "longtemps rendu service" à la Course en la valorisant et a enthousiasmé les afeciouna.
Pour nos As du crochet il a généralement lieu dans leur piste préférée ou dans laquelle ils ont le plus "brillé" ou celle de leur ville natale.
C’est alors que le "jubilé" retrouve son sens originel puisqu’il donne lieu à une véritable fête camarguaise (Arlésiennes, gardians, peña...).
Une course spéciale est organisée avec les "anciens" et les plus jeunes en présence de personnalités du monde taurin. Récompenses, cadeaux sont remis à celui qui se retire définitivement des pistes.
A ne pas confondre avec la despedida, terme hispanique réservé aux adieux d’un matador.
Si on l’applique (incorrectement) à un raseteur, elle a lieu avant et elle correspond à une ou plusieurs courses au cours de laquelle (ou desquelles) le raseteur fait ses adieux au public (actuellement ce substantif espagnol est plutôt réservé au départ à la retraite d’un cocardier).
Remarque : Si la plupart des grands raseteurs ont effectué leur jubilé, certains ne l’ont pas fait. Ce n’est pas une obligation.

Voir aussi despedida*