"Vous croisant sur un chemin, entre gardians, ne vous demandez jamais où vous allez, ni d’où vous venez.

Si vous rencontrez des squelettes dans le désert, ou si, passant devant une cabane, vous apercevez des peaux étendues, faites comme si vous n’aviez rien vu et ne vous informez pas auprès du maître des pertes qu’il a subies.
Il vous répondrait, sans doute, en vous regardant dans le blanc des yeux, que ce sont là des os de brebis ou les dépouilles des renards que ses chiens lévriers attrapèrent.

En Languedoc le "vous" n’existe pas pour le peuple véritable : tout le monde, du plus petit au plus âgé, dit "tu", comme en latin."