La rencontre littéraire à Mus (30) le 2 Février 2007
Mus, commune de 1 049 habitants mais... salle comble !
Caroline Collet, étudiante en IUT de Communication à Nîmes (2nde année de BTS), avait besoin pour valider son diplôme, d’organiser comme exercice pratique, une réunion avec débat.
« C’est merveilleux, dit Caroline. Quand je me suis retrouvée en seconde année de BTS et qu’il m’a fallu soutenir un projet, après en avoir discuté avec mes professeurs, je suis tout naturellement arrivée à choisir ce que je connaissais le mieux et qui était devenu ma passion : la bouvine. »
Elle proposa son idée à Madame Vivette Lopez, Maire de Mus qui, dans sa ligne dynamique habituelle accepta derechef.
"Normalement certains de mes profs viendront et cette soirée servira à soutenir mon projet et je serai jugée la dessus."
En sortant, nul doute que Caroline, parfait Amphitryon, vu la qualité de l’organisation et du contenu, réussira à son examen !
Mme Vivette Lopez , Maire, accueille personnellement chaque invité | ||
De chaque côté de la salle, une exposition de photos anciennes. |
Les photos ont toutes été prêtées par les habitants de Mus | |
De Gauche à droite :
Mrs : Saint-Pierre, Marcel Raynaud, | ||
Le débat, lancé par Mr Canova donna tout de suite le ton de la soirée :
"Faut-il être homme de Bouvine pour être manadier."
La salle a beaucoup apprécié la sincérité des manadiers présents qui ont tour à tour évoqué l’enracinement, le sens des responsabilités et comme disait Mr Blatière, "la passion raisonnée" nécessaire et indispensable.
Savoir distinguer la " passion " de l’" obsession "...
C’était un débat littéraire !
Difficile de rapporter les propos de chacun mais j’ai beaucoup aimé C. St-Pierre disant que face aux problèmes sanitaires actuels, certes, il pouvait y en avoir qui avaient un penchant pour la prime d’abattage mais qu’il ne fallait pas oublier ceux qui la refusent et font l’effort de l’assainissement. Pour lui, un manadier élève pour faire courir.
J’ai aimé B. Gourlier, jeune manadier, pour qui devenir manadier était un rêve de gosse....
J’ai aimé Mr Marcel Raynaud qui, en parlant de la tauromachie, disait en citant Enrique Ponce : "Ce qu’il y a de bien dans notre métier, c’est qu’on n’est jamais parfait."
Une invitation à la modestie
Henri Itier a souligné dans son intervention, la nécessité pour le monde de la Bouvine, de la présence des jeunes dans tous les domaines, tant sur les étagères que dans l’action comme Caroline.
- | Mr J. Billing, correspondant local de M-L, explique à Caroline qu’elle pourra rapidement lire un compte-rendu dans les colonnes locales. | |
Commencée à 19 heures, la réunion s’est terminée vers 20 heures 45 avec un verre de l’amitié offert par Me le Maire et les vignerons locaux.
Les conversations se terminèrent tard...
Madame le Maire, dans vos propos de prise de congé, vous nous avez promis une suite à cette réunion. Quand ?
Et si je peux me permettre, gardez Caroline c’est un gage de réussite !