Trois générations d’Aubanel étaient présentes, ce dimanche 8 mai, pour rendre hommage à Henri Aubanel : son fils Pierre, ses petits-fils Bérenger et Réginald, ses arrière petits-fils Théo et Maxime (la 5ème génération !!!) .

Après avoir remercié le Comité des Fêtes des Saintes-Maries qui célèbre la mémoire de son père, Pierre Aubanel a rendu hommage à ses gardians, « les anciens comme les plus jeunes, car tous perpétuent la tradition. Mon père disait toujours : ‘‘ il faut continuer à mener des abrivados et des bandidos aux Saintes, il faut qu’il y ait des taureaux aux Saintes’’. Nous sommes là, et nous continuons ».

Malgré un temps nuageux, le public a pu constater que le patriarche des Aubanel est toujours présent. Trident à la main, il a participé au tri des veaux pour la ferrade, puis s’est placé en première clé pour mener l’abrivado à travers les Saintes, secondé par ses fils Bérenger et Réginald, ainsi que par le président du Comité des Fêtes, Emmanuel Forest « un excellent cavalier  ».

Pour la course, la devise rouge et blanche a présenté Carolin, Enzo, Triton, Vosgien, Zinkala et Engora. Les hommes en blanc ont fait le maximum, en dépit d’un temps qui s’est dégradé au fur et à mesure, et qui a fortement impacté la qualité de la course.

Carolin (0) s’est montré plus fort sur les rasets longs que sur les rasets courts, même si de bons rasets courts sont à noter.

Carolin

Enzo (9020) n’a refusé aucun raset, et a imposé le tempo. Il a enfermé violemment Maurel à la planche, qui a dû sortir sur blessure.

Enzo

Triton, (9227) agile et vif, a répondu à tous les rasets, et s’est vu récompensé de multiples Carmen.

Triton

Vosgien (5088) a répondu surtout aux rasets longs. Sauteur, il réalise une belle envolée sur Martin.

Vosgien

Zinkala(5100) et Engora (949) n’ont pas été beaucoup rasetés car le vent a soufflé de plus en plus fort, jetant énormément de sable dans les yeux des blancs, comme du public.

Zinkala
Engora


Avec humour, le président de course a rendu hommage à ceux qui sont restés dans les gradins jusqu’au bout : «  les afeciouna et les vacanciers qui sont toujours présents malgré le mauvais temps, 2€ de plus ». Malgré cela, quelques belles actions, avec des conclusions aux planches pleines de fougue, dans un style « baroncellien ».

Le bilan de cette Journée Henri Aubanel est que si la météo a été maussade, l’avenir de la manade Aubanel-Baroncelli s’annonce radieux avec des petits-enfants qui perpétuent l’héritage rouge et blanc, et des cocardiers qui ont rappelé que l’histoire, débutée en 1894, n’est pas finie.

.