53/ Arbustes et autres plantes.
Les arbustes et les plantes plus délicates, ne se présentent pas dans la Camargue, sous une moins belle venue que les arbres. Une fraîcheur vigoureuse semble généralement les caractériser. Dans leur énumération pourraient figurer avec avantage.
La Grande nayade
Le Paturin écarté
Les Froments
La Rupie maritime
L’Ouède, qui se fait distinguer par ses belles fleur, par sa propriété purgative et par l’emploie de sa tige desséchée dont on fait des allumettes.
L’Orchis à odeur de bouc.
La Valisnérie, qui croit dans les eaux du Rhône et dont Bernardin de St Pierre a fait une élégante description
L’olivier de bohème
La Statice à feuille de globulaire
L’aligoussier
Le Nénuphar à fleur blanche et à fleur jaune, dont les larges feuilles tapissent la surface des eaux dormantes.
Au milieu de ces plantes, ne vient point , comme on l’a avancé
Le Bois puant, il n’aime que les hauteurs, et on ne le rencontre qu’à Montmajour au nord-est de la ville d’Arles.
J’ai cherché vainement  :
La Canne à sucre qu’on m’avait dit avoir trouvé sur les bords du petit Rhône. Il est vraisemblable qu’on a pris pour elle
Le Sucre de Varennes, qui lui n’y est pas rare.

54/ Oiseaux et Gallinacés.
Cette végétation active et les troupeaux quelle nourrit, font pulluler dans toute la Camargue un monde de vers et d’insectes dont quelques uns seront cités en leur place, comme remarquables par leurs importunité ou par les dégâts. Ils contribuent avec les graines de graminées à faire vivre sans peine.
Dans les basses cours et autour des habitations :
La Paon domestique
Le Dindon
Le Coq et la Poule ordinaires
La Pintade
Le Pigeon de Colombier
La Perdrix rouge
Le Ganga
La Caille
Le Biset

55/ Quelques oiseaux passereaux
Par une suite nécessaire de l’abondance des insectes, une foule d’oiseaux passereaux se montrent dans l’ile ;Tels sont parmi les plus intéressants :
La Grive
Le Loriot
Le Rouge gorge
Le Rossignol
La Rousserolle
La Bergeronnette
L’Engoulevent
L’Alouette
Le Pouillot
Le Piegre