64/ Chasse à cheval du lapin et du lièvre
Les plus timides de ces animaux se retirent loin des habitations de l’homme, au sein des broussailles, des tertres et des dunes, qu’on rencontre sur divers points du terrain, notamment aux approches des étangs. La chasse qu’on leur fait n’est pas toujours accompagnée de coups de feu. Tous les mas élèvent à l’envie des chiens lévriers d’une légèreté étonnante. Les chasseurs à cheval suivent a toute bride la trace de ces lévriers, et leur enlève la proie avant qu’ils l’aient dévorée.

65/ Réflexion sur le grand nombre de chien.
La vue du grand nombre de ces chiens de luxe, dont les quatre cinquièmes au moins sont inutiles, même aux plaisir de ceux qui les nourrissent, fait naître des idées pénibles. Tandis que 1200 de ces bêtes parasites, trouvent abondamment, par les soins de leurs maîtres, de quoi satisfaire leur appétit glouton, 1200 misérables meurent de faim dans Arles à la porte de ceux dont ils implorent la pitié.