Drac (8080) :
Sérieux client qui répond à tous les cites.
Aussi à l’aise à droite qu’à gauche, il apprécie les rasets déclenchés de loin, pour lesquels il délivre de belles conclusions freinées à la planche. Aucune incursion en contre-piste, il garde toutes ses forces pour les tuniques blanches.
Sanchez coupe la cocarde à 50€ et Martin la prend à 52€. Sanchez et Michelier se partagent les glands à 34€ et 36€. Il cède la première ficelle à Ameraoui, pour 120€, mais rentre la seconde.
Il a droit à trois « Carmen », ainsi qu’aux applaudissements.

Enzo (920) :
Répond à tous les rasets, qu’ils soient courts ou longs, en rafale ou assénés individuellement. Expérimenté, il finit bien à la planche en dosant ses efforts. Il semble plus à l’aise sur les rasets longs.
Ameraoui coupe la cocarde à 52€, et s’offre un gland à 32€. Martin prend la cocarde à 70€. Michelier et Sanchez se partagent les ficelles, respectivement à 60€ et 150€.
Il entend trois fois l’air de Bizet.

Cettori (013) :
S’il répond aux rasets courts comme aux rasets longs, il affiche une préférence marquée pour les rasets déclenchés de loin.
Exigeant, il réclame d’être correctement travaillé, sinon il se défoule sur les planches. Sanchez, qui le fait briller sur une action, est récompensé d’une frayeur.
Il a droit à un « Carmen », et rentre au toril sous les applaudissements du public.

Triton (927) :
Répond à tous les rasets, en pivotant avec souplesse, délivrant des conclusions appuyées aux planches.
Ce qui lui permet de rentrer les rubans.
Ameraroui coupe la cocarde à 90€, la prend à 114€, ainsi que les glands à 30€ et 42€.
Il entend trois fois l’air de Bizet, ainsi que pour son retour au toril.

Zinkana (5100) :
Dès sa sortie du toril, il parcourt la piste pour faire admirer sa vitesse.
En chef, il se déplace constamment pour déstabiliser les tenues blanches. Il choisit les rasets et se défoule sur les planches quand la qualité n’est pas là.
Ameraoui coupe la cocarde à 60€, que Brunel prend à 86€. Martin prend le premier gland à 130€, à l’issue d’une belle séquence de rasets, applaudie par le public.
Son engagement lui vaut trois « Carmen », ainsi qu’un dernier pour son retour au toril.

Angora (949) :
De la vitesse et du potentiel, mais il est peu travaillé, victime de la débauche d’énergie que les raseteurs ont déployé pour ses prédécesseurs.
Il répond aux rasets courts, comme aux rasets longs. Lors d’une séquence, les tuniques blanches se font rappeler à l’ordre par la présidence. Ameraoui coupe la cocarde à 184€. La cocarde, les glands et les ficelles rentrent au toril.
Deux « Carmen » récompensent son travail.

Fanfan (0323) :
Il finit bien aux planches, et semble préférer les séquences de rasets, plutôt que les rasets individuels. Comme Angora, il est peu travaillé par les tuniques blanches qui marquent le pas physiquement.
Michelier coupe la cocarde à 80€, et Brunel la ravit à 112€. Réalise une belle enfermée sur Ameraoui.
Il entend trois fois l’air de Bizet, ainsi que pour son retour au toril.

Le bilan de cette complète Rouge et Blanche est cependant positif. Les taureaux de la première partie ont étalé des caractéristiques cocardières et barricadières, typiquement « baroncelliennes », tout comme ceux de la seconde. Mais ces derniers n’ont pas été correctement travaillés par les hommes en blanc, qui ont été victimes de l’énergie déployée pour répondre aux taureaux de la première partie.

Malgré cela, un constat s’impose : avec des cocardiers pourvus de telles qualités, avec trois générations de manadiers présents, le livre Rouge et Blanc n’est pas prêt de se refermer.

La traditionnelle bandido a clôturé la journée.

La bandido :

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