C’est un début de saison, il faut faut passer sur bien des imperfections, qui, normalement, ne sont pas acceptées, Le principal a été de constater, comme le disait un ami, que les 10 taureaux avaient mangé à « bonne table » et que rien ne leur manquait pour pouvoir tenir le rythme futur se la saison taurine. c’est un fait qui n’est pas négligeable
Fort de cette constatation, il est normal que des cocardiers comme Ramoneur et Tigre , lustrés comme poil, se soient livrés a bien des excentricités au lieu de conserver leur moral tranquille.

Ramoneur surtout, que nous considérons comme un cocardier classique et volontaire, a perdu complètement la tête ? Ayant de l’énergie à dépenser. Il l’a employée a sauter continuellement la barrière ne donnant qu’un mince aperçu de ses possibilités.
Il est vrai aussi que les razeteurs n’ont rien fait pour relever le moral de ce taureau et lui redonner confiance. Que de razets dans ….le dos. Que de reprises coupe reins, que de passages trop faciles pour l’homme, qui auraient mérité d’être durement sanctionnés par les spectateurs . Avec de tels principes, il ne peut plus y avoir de taureaux brave. Le public connaisseur de Lunel aurait-il oublié ces principes de base de toute course à la cocarde ?

Tigre à sa méchanceté à joindre à sa volonté. Ses actions ne trompent pas. Elles atteignent le meilleur critère à la barrière. Elles le dépassent même parfois pour terminer dans la barrière, ce qui motive les craintes légitimes des razeteurs. Plain de sang et de santé, éprouvant le besoin d’extérioriser un considérable surplus de force. Tigre aurait dévoré n’importe quoi pour parvenir à ses fins. Ceci explique le désordre sympathique de son quart d’heure.

Le cocardier le plus classique de l’après-midi a été « Vauverdois ». Outre ses accointances physiques avec « Sangar », il a aussi le même moral » . Cocardier de choc. Il est celui qui attend et sait recevoir. Avec ce style, las passages sont ordonnés par force et les précipitations ne font pas jour. On compte au contraire beaucoup d’atermoiement, ce qui respire la maîtrise du cocardier sur l’homme, fait qui n’a pas manqué d’être reconnu par les aficionados
lunellois. Voilà un élément qui ne fera jamais mentir sa devise.

Le brave «  caraque  » bien amoindri par sa taille et ses armures provoque toujours des déceptions lors de sa sortie du toril. Il a tot fait de renverser la vapeur. Quelle vaillance, quel sang, quel désir d’atteindre les plus belles cimes. Au bout de quelques instants le petit taureau est devenu grand.. il tient la piste, se découpe, répond à tous ses adversaires et après plusieurs reprises vient encore a la barrière . c’est là une valeur sure, qui devrait tenir la place de 5 eme.

Musicien, paraît avoir atteint le plafond, qui est celui d’un bon exécuteur, régulier dans ces entreprises, mais peu désireux de forcer son talent au dessus d’une excellente moyenne, régulier dans ses entreprises, mais peu désireux de forcer son talent au dessus d’une excellente moyenne.

Quand à Bajan il semble bien que le manadier Laurent possède bien d’autres éléments dans sa manade pour la place de premier.

Les razeteurs :
Au nombre de 20, leur travail ne fut pas toujours de haute qualité. Seuls Pascal, San juan, Jacky, Albuisson, Lopez surent donner leurs chances aux taureaux. Granier, Castro, Lansac, Sicard coupent durement leur sorties du razet ou usent trop souvent de la reprise. Ceux-ci furent en tout cas les animateurs de cette après midi taurine.

La présidence :
Elle se montra en tout point parfaite distribuant avec beaucoup d’à-propos des primes justes et substantielles. La première course de la saison à Lunel ouvre ainsi de belles perspectives pour celles à venir.
MARIO