Montaut-Manse sur son cheval Sultan

Avocat au Barreau de Nîmes,
éleveur de taureaux camarguais, au mas de l’Amarée, aux Saintes-Maries-de-la-Mer où il succéda au Marquis Folco de Baroncelli-Javon.

Ami de Frédéric Mistral et de Folco de Baroncelli-Javon, il fut un ardent défenseur de la tauromachie. Se mit en évidence lors de la journée de défense des traditions taurines, la « Levée des tridents », le 17 novembre 1921 à Nîmes.

Vécut au Mas Les Hourtès, Le Cailar.

Se maria avec Jeanne VIALLES - soeur d’ André VIALLES * - qui était amie intime de Fanfonne Guillierme.

Jean Lafont devient gardian amateur pour Bernard de Montaut-Manse à la fin des années 1930 et démarche pour lui de nombreux clubs taurins gardois.

A écrit un recueil de poésies provençales : " Trelus Auben ", "Clarté d’aurore"

Extrait :

Aguen la fe qu’enauro l’ome enjusqu’à Dièu,
Le Fe que sauvo l’amo e que la ressuscito,
E qu’au jour ount li tumbo aigrejaran sa nito,
De la chourmo di mort, fara ’n pople de viéu
Ayons la Foi qui élève l’homme jusqu’à Dieu,
la Foi qui sauve l’âme et la ressucite,
Et qui, le jour où les sépulcres soulèvent leur frange
De la multitude des morts fera un peuple de vivants !
La Fe dins l’an que vèn, dison qu’es de foulige,
L’escuso di cagnous, la leco di badaud ;
Pamens, lou païsan, quand vèi sis espigau
Bacela, derraba pèr li tron e l’aurige.
La Foi dans l’an qui vient, on la traite de folie
D’excuse pour les passereaux et d’attrape-nigaud ;
Pourtant lorsque le paysan voit sa moisson
Battue, arrachée par les tonnerres et l’orage