Préambule.

Voici le premier d’une série d’entretiens que nous projetons de mener auprès de manadiers volontaires.
Manadiers responsables, ou pas, d’associations.
Manades importantes mais aussi de moindre importance.
Le but est de montrer, par le caractère pédagogique des questions/réponses, à toutes les personnes intéressées, d’ici ou d’ailleurs, ce que peut être au quotidien, le sentiment, les préoccupations des « ces gens qui vivent dans le triangle » et qui élèvent les taureaux qui courent dans les arènes du Languedoc et de Provence, cette Terre de Bouvine.

Cet entretien réalisé en Mars 2005, est découpé en 12 articles illustrés que je ferai paraître 1 par 1, à 2-3 jours d’intervalle.

Nous avons eu, face à nous, une interlocutrice d’une clarté remarquable, qui nous a livré sa pensée sans utiliser la langue de bois et avec sincerité.
C’est pourquoi, ce serait un juste retour, qu’en utilisant le principe de ce site interactif, vous donniez votre avis, quel qu’il soit s’il reste courtois, sur les propos de Madame Peytavin, manadière en Camargue.

NdW

ffcc.info : On va commencer avec une curiosité. On a cherché le « Mas La Capellane ». Capellane, c’est bien le féminin de Capellan, et, surprise agréable, nous sommes reçus par la manadière, une dame.
Françoise Peytavin : Non, moi je ne suis pas à la tête de la manade. La manade Saliérene c’est André Peytavin. Et puis, moi je ne suis que son assistante. Mais la manade Saliérene c’est André.

"La manade Saliérene c’est André"

ffcc.info : Un peu plus que l’assistante ?
Françoise Peytavin : Oui, tout à fait, c’est vraiment un travail de famille, on partage toutes les décisions, la comptabilité, c’est un partage total mais la manade c’est André.