Le temps maussade et un ciel menaçant ont clairsemé les étagères lorsque M. Privat appelle Errick, Gaillardet, Grammatico, Gautier, Oudjit, Pradier, Ruiz suivis par Fadly, Joseph, Liéballe et Patou.
VENTARÈU (575) pointe les cornes à la rencontre, se retourne prestement et vient souvent fort aux bois. On est aux ficelles à la 5ème et l’air joue avec Errick ainsi qu’à la suivante avec Grammatico. Gautier lève la première (6ème) mais, bien placé, il défend la seconde (Carmen aux 12 et 15èmes) et la retourne avec les honneurs. Bon premier.
BÈU-CAIRE (605) s’évade seul trois fois sous une pluie fine qui heureusement ne dure pas. Sa fougue et son inexpérience le rendent vulnérable et il perd son premier cordon (Gaillardet) à la 6ème. Se battant comme un beau diable, il entend deux Carmen à la 9ème mais cède le second à Pradier peu après. Rentre à la 10ème avec l’air.
GEVAUDAN (606) ne tient pas, vient par à-coups et cède cocarde et glands en trois minutes. Gaillardet lui prend sa première bobine à la 9ème. Il est un peu plus sérieux sur la fin mais Ruiz le dénude et il retourne en silence à la 10ème.
ESTEPOUS (401). Le vétéran du lot va sur tout ce qui bouge et ne reçoit le premier raset qu’à la 3ème. Il se soulève ensuite dans une série (Carmen, 4ème) puis tient les blancs en respect en anticipant, les raccompagnant aux barrières sans aucun refus (musique aux 10 et 12èmes). Radouane et Jean-Henri lui prennent ses glands mais il rentre le reste, très applaudi et honoré.
AROUJO (765). Mobile, hagneux, il repousse les hommes en passant souvent la corne ou en faisant le coup de barrière (musique aux 3 et 6èmes.avec Errick). Son sang l’emporte en contre-piste derrière Jean-Henri et Anthony et il conserve ses rubans avec l’hymne pas volé.
BESSOUN (614) vient bien des deux côtés sans se fixer pour mieux chasser ses adversaires. Il entend Carmen aux 3, 4 et 5èmes pour ses coups de barrière sur Gaillardet, Oujdit et Grammatico. En futur grand cocardier, il protège sa première ficelle jusqu’à la 12ème (180€ pour Gaillardet), la musique jouant pratiquement en continu de la 8ème à la sonnerie. Il rentre son second brin ovationné et en musique, terminant ainsi en beauté la saison marguerittoise.
Animation sans problème du président et tourne correcte des quatre préposés.