Marius Trussy [2] né à Lorgues (Var) le 19 mars 1797 (29 Ventôse an V), mort à Creil (Oise) le 26 septembre 1867, est un écrivain provençal en langue d’Oc.

Pour lui, la Provence était divisée en deux camps, les avignonnais (Provence rhodanienne) avec Mistral et Marseille (Provence orientale) considérée comme véritable capitale des écrits en langue d’oc.
Voici comment les présentait Louis Jourdan, toulonnais, rédacteur au journal parisien Le Siècle :

« Mais la Provence se divise en deux parties très distinctes :
— l’une, amollie par le contact d’éléments étrangers : tendre, passionnée, superstitieuse, presque italienne : c’est la Provence qui a pour capitale la noble cité des papes, ; c’est la Provence de Pétrarque ; c’est la Provence que Frédéric Mistral a chantée.
— L’autre a conservé plus intacte son ancienne et originale physionomie ; sa langue est plus énergique, plus sonore ; ses allures sont plus viriles : c’est la Provence orientale, la Provence volcanique, aux sites abrupts et tourmentés, aux paysages grandioses, aux torrents écumeux. »

Notons, tout de même, que - objectivement - Margarido n’a pu atteindre la renommée de Mireille.
Par ailleurs, leur rivalité n’était que littéraire car Mistral estimait Trussy.
Il le cite à de très nombreuses reprises dans "Le Trésor du Félibrige" son grand dictionnaire de la langue provençale.

1816 : Le roi Louis XVIII dirige la France

[1Un nouveau régime (monarchie constitutionnelle) est installé le 9 août 1830 après les journées insurrectionnelles des 27, 28 et 29 juillet 1830 dites les Trois Glorieuses qui ont provoqué la chute du régime de Charles X

[2De son vrai nom Joseph, François, Marie Trussy