Celui-ci fit reconnaissance, le 5 octobre 1396.
Son fils Jérôme Boche, bourgeois d’Arles, en fit autant, le 5 mars 1430, et fit héritier son fils Brémond, qui s’intitula noble, et fit reconnaissance, à son tour, le 5 juillet 1480.
Dans cet acte, il est question du mas , construit de nouveau ; une des terres confronte au chemin de Badasac.

Antoine de Boche, fils de Brémond épousa, en 1505, Anne d’Adhémar, dame de Vers et Séderon, dans la Drôme, veuve de Philippe de Propiac. (3).
Il donna le nom de Vers a son domaine de Camargue, en souvenir du fief conjugal. Cette dénomination s’est conservée jusqu’à nos jours avec une légère variante orthographique.

Autour de 1680, la terre fut achetée par la famille Perrin, André de Perrin en fit reconnaissance en 1684.
Dans l’inventaire estimatif des biens de ce dernier, fait le 27 juin 1713, il est dit que la propriété contient 26 seterées, 56 dextres, 15 pans, en mesure de dextre, ou 39 seterées, 56 dextres, 15 pans, en mesure de semence.
Le mas de Vert a donné son nom à une branche de la famille de Perrin pour la distinguer de la branche de Jonquières en Vaucluse.

De Michel Morra :

"Quelques infos sur le mas de Vert que l’on trouve aussi orthographié dans certains documents « Vair  »

  • 1332 : Nouveau bail à Hugon des Baux à Jacques Martin d’un mas à la Corrège.
  • 1380 : appartient à Pèlerine veuve de Pierre Adeymar.
  • 1400 : achat par Jacques Audibert.
  • 1401 : achat par Jean Tropin de Bernard Icard
  • 1411 : propriétaire Etienne Folquerie
  • 1464 : propriétaire le jeune Rochague.
  • 1475 : propriétaire Raymond Boche
  • 1513 : propriétaire Honorat Boche.
  • 1623 : rapport d’estime des biens de M Jacques de Boche baron des Baux, dans lequel on trouve entres autres le mas de Vert en Camargue.