François de Grille, marquis d’Estoublon,, fils de Delfine de Sastres, vendit Montdauphin, le 28 juillet 1698, à Viollier, dont la veuve Ursule d’Arnaud de Prémond fit reconnaissance. Un acte du 31 décembre 1733 nous montre le mas partagé entre Trophime Viollier et Jean de Tinelis ; il appartenait, en 1782, aux Tinelis. En achetant le mas du Juge, il y a quelques années, la comtesse de Monts lui a redonné le nom de Montdauphin, mas du territoire d’Arles.

Le lecteur fera bien de ne pas accepter sans vérifications toutes les indications de Véran. C’est ainsi que l’acte cité de 1367 : achat dudit mas de Merlata par Jean Sabatier, se rapporte au mas Merlata en Trébon, et que c’est en vain qu’on le recherchait au feuillet 717 du registre de Nicolai, attendu qu’il se trouve au feuillet 420. ce mas de Merlata en Trébon avait été assigné en garantie de la dot de Catherine d’Oraison, femme de gaucher II de Quiqueran. A la suite de procès fort longs, portés devant la cour de parlement , entre les Grolée de Mévouillon, héritiers de Catherine d’Oraison, et les Quiqueran, Merlata fut partagé, le 01 janvier 1567, entre Pierre d’Albe, seigneur du Thoret, et Antoine de Guyard, seigneur de Fourques. Pierre vendit sa part, le 24 septembre suivant à Jean Sabatier, bourgeois d’Arles, fils de Richard, c’est l’acte auquel nous venons de faire allusion. Pierre de Sabatier, petit fils de Jean Sabatier, vendit Merlata en 1648, à Jacques Pillier.