L’histoire commence comme celle des autres villes taurines du bas Languedoc : des spectacles avec taureaux composés anarchiquement avec du bétail plus ou moins sauvage.
Ces spectacles n’avaient pas à proprement parler de logique, de règlement défini, la seule obligation était que tout organisateur se devait d’avoir un lieu fermé afin de protéger les spectateurs et de faire en sorte que le bétail ne puisse s’échapper et mettre en danger les populations à proximité de ces lieux de fête.

Montpellier a possédé une multitude d’arènes, plus ou moins éphémères, plus ou moins luxueuses, et autant d’organisateurs que d’arènes.
Certains d’entre eux étaient aussi éleveurs de leur propre bétail, d’autres en achetant une fois le ou les spectacles terminés.
Autour de ça, une multitude d’artisans spécialistes en construction d’arènes en bois avec force gradins.

Quelques arènes :

  • L’arène Fargeon 1770
  • L’arène Boussairolles 1849
  • L’arène de l’enclos Sabatier 1868
  • L’arène Cartier 1880
  • L’arène Victor Combes (1880-1881)
  • L’arène Cartier-Claparède 1880-1882
  • L’arène Cartier-Audemar 1881-1888
  • L’arène de la rue Mareschal 1890-1893

Il est ainsi possible d’en nommer 26, certaines très éphémères, la dernière en date étant la démontable du Château d’O.