Notes sur la manade Pouly Frères
Etienne, Pierre, Achille Boudin dite manade « Pouly ».
En fait, Pierre Pouly était seul propriétaire, les bêtes pâturaient à l’Etourneau et à Ligagnau. (source A. Chamand)
Ancienne manade Pouly père (POULY 1), Etienne dit "Brésillon" (de brésiha=qui parle sans arrêt en provençal)
mas de l’Etourneau à Mas Thibert
- Camargues
- Croisés Camargues
- Pur sang Espagnol
Fondé en 1925 par achat à Louis Barbier provenance Laugier (...)
Acheté a Papinaud ?
1928 : achat de 250 bêtes à ?
Aurait acheté en 1931 30 vaches et un sémental d’Encinas, et un de Cobaleda
1937 : achat de 3 ternens à Rébuffat
Taureaux marquants :
Lou Paré, Patience, l’Arlaten, Batisto, Lou Dur, Lou Couilliouren
Batisto : successeur du Paré, robe rouge,
oct 1905 : à Marsillargues, au cours de la fête course offerte gratuitement par Pouly, en l’honneur de son gendre Mounier, gérant du café Glacier, blessa le razeteur Méry.
Lou Gueux, taureau roux, très armé, compagnon du Paré
vers 1928, Ramoneur, Tigre, Dogue, Ravachol, Zéphyr, Zébra Couillouren, Grenoblois, Catalan, St Chamassen.
Lou Paré : ( raconté par Brésillon lui-même)
Lou Paré est né en 1889 et est mort en 1915, par conséquent il a vécu 26 ans .
Il a tiré son nom d’un dénommé Castagnier, dit lou Paré, qu’il blessa a la jambe aux arènes de Béziers où il débutait en 1892, comme ternen.
Pouly fils 2eme du nom dit « brésillon », le sauta 5 fois sans perche et eut du mal à s’en débarrasser.
La même année dans une course avec quadrille espagnole, toujours à Béziers, il blessa 5 hommes, la course fut arrêtée.
Toujours la même année à Beaucaire, l’Aiglon ne voulant pas le sauter, Brésillon ; piqué au vif le sauta 4 ou 5 fois à la perche, mais il fut serré de très près et voyant son fils en danger, le père Pouly voulut détourner le Paré, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, ils étaient expédiés tous les deux et heureusement sans mal de l’autre coté de la barricade.
A dater de ce jour il ne courut plus en capéa.
L’année suivante à Uchaud, étant quatren, il eut à faire avec le gardian Gédéon Mérignargues dit « l’embut », un languedocien qui n’échappa que de justesse à la cornada, le 2 mai 1897 il tua un homme en Arles (un peintre) le nommé Giotti Lieutard ouvrier chez Mistral.