<u>La super-royale</u>

En 1981, Ourrias va donc courir dans la super-royale avec son aîné Ventadour.
Il va ainsi :

  • le 19 avril,
  • le 13 septembre et le 8 novembre à Lunel,
  • le 2 mai et le 18 octobre à Nîmes,
  • le 17 mai et le 27 juillet à Beaucaire,
  • le 31 mai à Arles,
  • le 21 juin à Sommières,
  • le 7 juillet à Châteaurenard,
  • le 14 août à Vauvert
  • le 30 août à Saint-Géniès-des-Mourgues
  • le 27 septembre à Palavas

En tout, 13 courses toutes honorées par l’air de Carmen avec de longues poursuites d’une remarquable limpidité.
Il gagne avec Mauguiolen le 1er Trident d’Or de la Finale de la Palme d’Or à Beaucaire.

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En 1982, Ourrias est promu tête d’affiche et court 10 fois :

  • le 4 avril à Lunel,
  • le 25 avril et le 26 juillet à Beaucaire,
  • le 23 mai aux Saintes-Maries,
  • le 13 juin à Port-Saint-Louis-du-Rhône,
  • le 3 juillet à la Cocarde d’Or à Arles,
  • le 23 août à Mouriès,
  • le 26 septembre à Palavas,
  • le 10 octobre à Nîmes, le 1er novembre à Vauvert.

Ourrias devient plus dominateur et tient les tenues blanches en respect.

Ses luttes avec Christian Chomel sont de toute beauté tant l’homme et la bête étalent du talent dans leurs affrontements (cites de l’homme, ripostes et sensationnelles poursuites du cocardier).

Ourrias gagne ainsi la Coupe du meilleur cocardier des trois courses du Muguet d’Or à Beaucaire, la Coupe du Comité des Fêtes à Port-Saint-Louis le 13 juin, et le 1er Trident d’Or (avec Farfadet) de la Finale de la Palme d’Or le 26 juillet à Beaucaire.

D’ailleurs, cette course du 26 juillet 82, est très certainement la meilleure de toute sa carrière de cocardier.
C’était le lundi de la Palme d’Or et tous les as du crochet étaient en piste.

Mais Ourrias se présenta ce jour-là avec une vigueur et une vista peu communes. En grand cocardier, il imposa rapidement sa loi aux tenues blanches et ne permit qu’aux meilleurs de l’affronter.
En fin de course, il ne restait plus que Chomel pour le consentir dans son terrain, et ce fut une lutte d’une rare intensité, longuement ovationnée par le public enthousiaste.

1982, une grande année pour Ourrias.

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En 1983, le cocardier vedette de Sainte-Anne court 11 fois :

  • le 27 mars et le 3 septembre à Lunel,
  • le 17 avril et le 24 juillet à Beaucaire,
  • le 5 juin aux Saintes-Maries,
  • le 19 juin et le 18 septembre à Nîmes,
  • le 3 juillet à Châteaurenard,
  • le 22 août à Mouriès,
  • le 9 octobre à Arles
    et le
  • 30 octobre à Saint-Gilles.

C’est toujours le grand cocardier qui en impose par son placement, son jeu de pattes et ses longues poursuites.
Le 24 juillet à Beaucaire, il bouscule sévèrement le tourneur Aubert, qui s’en tire heureusement sans trop de mal, et gagne la Coupe du C.T. L’Aficion.

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En 1984 Ourrias court 9 fois :

  • le 23 avril et le 10 juin à Lunel,
  • le 20 mai, le 16 septembre et le 14 octobre à Nîmes,
  • le 2 juillet à Châteaurenard,
  • le 22 juillet à Beaucaire,
  • le 19 août à Vauvert
    et
    - le 11 novembre à Pérols.

Toutes ses courses sont empreintes du sceau de la classe et s’il se livre moins qu’à ses débuts, il sait toujours se faire respecter par son placement et ses ripostes.
C’est encore à Beaucaire, dans sa piste de prédilection, qu’il réalise sa meilleure course et se voit décerner pour la 2ème année consécutive la Coupe du C.T. L’Aficion.

Enfin, le 7 octobre à Châteaurenard, lors de l’élection du Biòu d’Or par la Commission du Trophée des As, Ourrias a eu 9 voix contre 10 à Samouraï.

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Ourrias a eu 10 ans 1984.

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