Une fois de plus les absents ont eu tort, car la course, si l’on tient compte de la saison, fut intéressante.

Les pensionnaires de Granon, encore maigres, firent preuve cependant de bonne volonté et défendirent leurs primes avec vigueur.
Le meilleur fut sans conteste, le Marcassin, que Biscarel et Blanchet furent à peu près seuls à razeter sérieusement, ils le firent cependant avec prudence, car l’état de la piste , à certains endroits, ne permettait pas de se confier.
Le Mâtre, vieux briscard de la cocarde, fit de très joli coups de planches après les deux razeteurs et se défendit rageusement pendant la plus grande partie de la course, sur la fin, il faiblit un peu , ce qui permit aux razeteurs de deuxième zone de travailler presque a leur grès.

Parmi les autres, le Désiré et le Chanut firent également plaisir, et le Kroumir et le Madur, quoiqu’un peu plus faibles, ne déparèrent pas trop l’homogénéité de cette course.

Une dizaine de razeteurs étaient présents, les plus travailleurs furent Biscarel, Blanchet et Michel, ce dernier peu heureux, Béttinet, Richard de Beaucaire et Merlusse s’inscrivirent au palmarès.

La piste était dans un piteux état, la partie à droite du toril étant un vrai cloaque.
A défaut de petit gravier, quelques sacs de sciure auraient rendu la piste beaucoup plus praticable et certainement que la course aurait résulté meilleure.

Quand aux transformations et améliorations prévues depuis fort longtemps et dont on parle toujours, elles consistent, pour l’instant, à la démolition du WC, qui était à l’intérieur.
En attendant mieux , contentons-nous de cela.