Mais les mercenaires ont fait preuve de beaucoup d’énergie, ne laissant guère de place aux taureaux.

Au Trophée de l’Avenir, Gaillardet(14 pts) et Pradier(6pts) ont beaucoup "bossé".
Et du côté des expérimentés, on retrouve N. Benafitou(15pts), Guyon(11 pts), Martin-Cocher(9pts), Bini(8 pts) et Gleize(6 pts)

Le premier, ARLÉSIEN de La Galère (42.5) est rendu aux ficelles en pas une minute.
Pour les perdre, il fait étalage d’une grosse volonté mais ça ne suffit pas et à la 5eme, il est au toril...

Le second, VIVANEAU de Didelot ,(5.82) est très combatif mais aussi très concerné.
Pour les pompons, il résiste 3 minutes.
Et aux ficelles, il se pose plus, ce qui lui permet de pousser toutes les tentatives directes. L’usage d’un coup de tête judicieux l’autorise à rentrer la seconde, après avoir écouté dix fois la musique.

OTHELLO de Nicollin (02.7) s’est battu pendant neuf minutes mais sans grande conviction.
A noter une paire de réactions plus engagées mais victime de la détermination de ses adversaires, il laissera ses ficelles à Bini et à Gaillardet, réintégrant en silence.

Une première mi-temps de 30 minutes...

Le quatrième, DIOGENE de Fabre-Mailhan,(7.54) même avec du gaz, se fait subtiliser ses attributs en 120 secondes.
Quand on le cherche on le trouve avec des cornes en avant. Sans se retenir, il se jette à gauche avec force. Mais quand il reçoit-enfin-quelques séries, il améliore son comportement, les ficelles s’ouvrent, la première est pour Benafitou et l’autre retourne aux Bernacles, héroïquement.

SÉNEVÉ de Plo, 6.104) s’avère très motivé, avec des raccompagnements toniques et surtout des cornes menaçantes.
Les offensives font l’objet de calculs et les réponses sont appliquées. Généreux au possible, toutes les occasions sont synonymes de combat.
Combat qui aura duré 12 minutes, fort brillantes.

Le généreux BESSOUN de Guillierme (14.6) est lui aussi mis à l’épreuve du feu et il offre de belles réparties mais à la 4ème, il doit se mettre en défense pour sa deuxième ficelle.
Sur Guyon, il se livre en puissance mais une grosse détermination blanche le voit s’incliner après seulement 7 minutes.

Le dernier, SIX-SOUS de Saint-Pierre(23.3) débute par une bousculade du tourneur Lizon, tout en continuant par des percussions bruyantes.
Et même hors-points, il est entrepris et les finitions sont au rendez-vous, ainsi que la musique...
Le taureau idéal pour conclure dans le contexte palunen et faire plaisir à tout le monde.