A la demande de plusieurs @feciounautes, je remonte cet article...

Donc je suis allé "m’informer" et je tombe sur cette annonce :

Si la F.F.C.C. recommande d’aller lire cet article c’est que le contenu de celui-ci est fiable et approuvé par elle.
Sinon elle ne nous conseillerait pas d’aller le lire. Normal.

Je m’y rends et là "ah que" surprise.

Comme l’article n’est pas aisé à trouver, je le reproduis ici pour notre commodité de consultation :

"La course camarguaise, une vraie identité culturelle

La Camargue et les taureaux, c’est une longue histoire d’amour… Elle est encore présente sous de multiples formes dont les courses camarguaises, qui ont lieu dans le Gard et l’Hérault, mais aussi dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, entre mars et novembre.
Voici le principe : un raseteur, vêtu de blanc, fait face à un taureau de Camargue dans une arène et doit lui retirer les attributs attachés aux cornes."

  • Ça commence bien.

"Ce sport taurin existe depuis les années 1700 », raconte Frédéric Niguet, vice-président de la Fédération française de la course camarguaise .
« Au départ, c’était des jeux pour que les employés agricoles pensent à autre chose le dimanche. Puis, ces courses se sont effectuées sur les places principales des villages et avec le temps on a construit des arènes en dur pour accueillir ces manifestations. »
Au fil des siècles, les courses camarguaises ont évolué et se sont règlementées pour devenir une pratique reconnue par le ministère des Sports depuis 1975.
« La Fédération forme les raseteurs, les arbitres et les délégués de courses », décrit Frédéric Niguet.
« La tradition est toujours présente à travers les costumes et les rituels avant et pendant la course. » Les taureaux de Camargue, en robe noire, sont élevés dans des manades.« Il en existe 120 à 130 sur les quatre départements », relève le vice-président de la fédération."

  • Ah ! C’est le vice-président de la Fédération française de la course camarguaise qui parle donc on doit pouvoir croire tout ce qu’il nous dit puisque c’est un "officiel"....
  • "La Fédération forme les raseteurs, les arbitres...", "arbitres" ? le président de l’association des présidents de course a dû apprécier. Mais que dis-je, il a déjà dû réagir.
  • "Il en existe 120 à 130 sur les quatre départements"
    Re-Ouuupppsss ! : Monsieur le vice-président de la Fédération française de la course camarguaise, si on en croit votre site - j’ai pris la peine de compter - en 2019 vous comptez 118 manades licenciées, elles étaient 148 en 2010.
    Quand on est vice-responsable on devrait connaître les dossiers dont on parle.

Puis, le ponpon !!!
In cauda venenum comme préconisait Cicéron à Catilina.

"Environ 600 des 850 courses officielles au calendrier se déroulent dans le Gard et l’Hérault. Dans les premières années des courses camarguaises, tout le monde pouvait y participer.

Désormais, il faut être un raseteur amateur, semi-pro ou professionnel pour descendre dans l’arène et faire face au taureau.

Un titre de champion de France récompense celui qui gagne le plus de points sur les différentes courses. Il est possible d’entrer à l’école de raseteurs à partir de 12 ans jusqu’à avoir le niveau requis.
D’abord, le nouveau formé concoure lors de courses de ligue pendant deux ans pour gagner de l’expérience, puis il peut s’aligner sur les courses d’avenir avant d’enfin accéder au sommet, les courses aux As.
« C’est une vraie formation », insiste Frédéric Niguet.

  • "insiste Frédéric Niguet."
    Ce n’est pas n’importe qui le dit ! Cela ne vous a pas échappé que c’est le vice-président de la Fédération française de la course camarguaise qui parle.
  • "il faut être un raseteur amateur, semi-pro ou professionnel pour descendre dans l’arène"


    La Course Camarguaise n’est plus un Sport amateur !
    Donc les raseteurs ont désormais trois statuts différents avec des prélévements obligatoires, un taux d’imposition, des assurances différents, des compétitions différentes ?
    C’est une ligue professionnelle qui s’en occupe ?
    J’ai comme l’impression - ce qui serait fort possible - d’avoir manqué des épisodes...
    Rassurez-moi, on est bien en 2019 ?

Je me demande, en lisant cet article réfléchissant une entrevue de Monsieur le vice-président de la Fédération française de la course camarguaise, quelles vont être les réactions de :
— les URSSAFs
— la Direction Générale des Impôts
— L’ Inspection du Travail
— le Ministère des Sports, ministère de tutelle, qui va avoir l’impression "qu’on lui a caché des choses, qu’il ne sait pas tout"...
— etc, etc...

Donc, comme Pandore, gardons "l’Espérance" et continuons à croire que l’avenir va s’éclaircir pour la Course Camarguaise.
Mais, avec qui ?