Cette problématique n’est pas l’exclusivité de la course camarguaise, nous la retrouvons dans toutes les disciplines sportives où la professionnalisation existe et parmi ces disciplines, nombreuses sont celles qui l’ont depuis bien longtemps résolue.

Chaque cercle a sa légitimité et a le droit d’exister, de prospérer, de s’organiser autour d’objectifs spécifiques.

Toutefois la méthode employée qui consiste aujourd’hui à expulser et à exclure pour incompatibilité ou à intégrer pour compatibilité, n’est, me semble- t-il, pas la meilleure, la plus opportune.
Cette méthode met en danger les équilibres à moyen et long terme de notre pyramide camarguaise.

Je le revendique, le problème est structurel, il couve depuis quelques années et aboutit aujourd’hui faute d’une approche de fond concertée incluant les deux cercles, à une fracture majeure qui va laisser des vainqueurs et des vaincus et créer de sérieuses fissures.

Il y a quelques années que j’exprime la vision d’une nouvelle organisation plus adaptée, pour une meilleure performance, de bons équilibres, une mobilisation forte de tous les acteurs et un climat plus apaisé.

Cette nouvelle organisation, je la vois répondre de manière plus efficace aux attentes et vocations spécifiques des deux cercles avec la création d’une ligue professionnelle "la vitrine" pour le premier, enrichie et alimentée régulièrement par les valeurs émergeantes du deuxième placé sous la responsabilité et l’efficacité d’une fédération forte.

Un jour peut-être.