L’accueil :

L’entrée du Mas
Hubert Manaud, manadier
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Visite du pays :

Dans la remorque
Toujours avec les invités.
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Un couloir particulier
"Quand passent les cigognes"...
Le repas :

L’apéritif pris à l’extérieur
Nos hôtesses.
La salle... vide.
La salle... pleine.
Quelques mots...
Alex Guiraud, ex-président.
On peut manger tranquilles,
le shérif est là !
Pourquoi une sortie au Pantaï ?


Le président du CT, Frédéric Floutier , fils de Jacques, particulièrement documenté explique avec un talent certain :

Frédéric Floutier, président

« Avec le nom que porte notre C.T et pour fêter ses 30 ans d’existence, quoi de plus normal que de venir dans ces lieux pour notre sortie annuelle !
Pourquoi me direz vous ? Et bien tous simplement parce qu’en 1916 les taureaux de Granon sont sur le Château d’Avignon, et dans le tènement de Bardouine ; derrière un arbrisseau, tout prés d’une laie qui vient de mettre au monde une famille entière de marcassins, Caillette la fameuse vache lèche un veau.
Au soir de ce 15 mai 1916, Chabalet le gardian les trouvera tous ensemble et il dira du veau que c’est un sanglier.
Dans la petite cervelle de l’être nouveau la nature a déjà pointé son destin....
Sanglier qui vient de naître échappera à la boucherie par hasard (car Granon en ces périodes de pénurie est obligé de faire abattre 100 taureaux dont des frères du Sanglier) et à l’accident mortel, tout à fait par hasard, en se battant avec ses congénères et qui le rendra « rancous » et c’est tout à fait par hasard qu’il deviendra le plus grand parmi les plus grands.
 »

Maintenant je vais vous parler de la Manade qui nous accueille aujourd’hui.
C’est en juillet 1992 que l’élevage du Comte de Pastré est devenu la Manade « Lou Pantai » - le rêve en Provençal -
Cet élevage a une longue histoire.
A l’origine le Manadier Louis Robert depuis 1918.
Dans la décennie 1930-1940 des cocardiers réputés tel que Pratique – Grelot – Boer – Lieutenant qui était de couleur roux et surtout Juif qui fut vainqueur de la Cocarde d’Or en 1938 et 1939. Cette Manade est achetée en 1942 par Nou de la Houplière en association avec Pierre Pastré qui la gèrera jusqu’en 1956.
Jusque là des taureaux valeureux comme Cerf et San Gillen rivalisaient avec les meilleurs dans les années 50. Le baile gardian était René Jalabert.
1956 ; c’est à cette date que le Comte de Pastré prend seul la direction de la devise blanc et bleu qui joue les premiers rôles avec le rouquin Joffre ainsi que Déserteur, Moussaillon, Cuilléras et bien d’autres qui ont apporté de nombreuses satisfactions et trophées à leur propriétaire.
Pour la petite histoire : Joffre s’éteint à l’âge de 27 ans en 1973. Il est enterré sous l’arbre devant le mazet à coté du simbèu Miracle mort à l’âge de 28 ans et du cheval Pèu Blanc mort à 32 ans.

Le simbèu "Miracle"
Peu Blanc
"Joffre", le cocardier
Epitaphe
Epitaphe
Epitaphe

On enterre les taureaux et les chevaux en Camargue, n’est ce pas là le signe d’une terre d’exception ? D’un terre privilégiée ?

Escoussure
La marque
La marque... la nuit.

1992 naissance de la Manade « Lou Pantai ».
Même escoussure : oreille droite coupée – oreille gauche aramon, même devise blanc et bleu, même marque, même installations et pâturages à Bardouine.

Mazard

Des taureaux tels que Mazard ou Amadeus ont fait la réputation du manadier. Malheureusement, en 2002 tout le troupeau doit être abattu pour raison sanitaire.

Les cocardiers

Aussitôt des vaches et des taureaux furent achetés. La manade est reconstituée pour que cet élevage reparte sur de nouvelles bases.

Les résultats ne se firent pas attendre avec Yvan, Biòu de l’Avenir en 2005, Gavot – Rubis – Forain et certainement beaucoup de taureaux jeunes qui attendent de fouler le sable des arènes de Provence et du Languedoc.