De Gauche à Droite : Martin, Velay, Combarmond
  • 3- Jean RICHARD ,
    Lui aussi natif de St Géniès.
    Il était un excellent raseteur et aurait pu briller. Il se borna a faire le tourneur, comme çà, sans idée préconçue, tout simplement parce qu’il fallait un tourneur dans cette équipe partie la main dans la main à la conquête des pistes.
    Il eut un rôle plus effacé ce qui est tout à son honneur.
    On n’ignore pas l’importance du rôle du tourneur surtout dans un quatuor comme celui qui nous intéresse, et Jean Richard remplit ce rôle à la satisfaction de ses amis.
    Il quitta la tenue blanche très tôt, trop tôt, fin 53, pour d’autres occupations bien sûr et pour suivre une épouse à qui il se consacra entièrement.
  • 4- Ernest VELAY ,
    Lui n’est pas né a St Géniès, mais guère s’en manque : il nous vient de Sauzet, oh 4 Km de St Géniès.
  • Très jeune il se lance en piste affrontant les vachettes. Il hante les plans et se joint au trio. Il affronte tous les grands de l’époque, Régisseur, Gandar, Colonial, Vovo, Cosaque, Lopez, Jeannot, Évêque. Nos 4 comparses ont évolué avec Fidani, Rey, Volle, Tantan, Pascal, Sicard.
    L’équipe de 12 raseteurs se retrouvant en alternance dans toutes les pistes, ils étaient, Combarmond, Martin, Antoine, Bouchité, Osty, Capeyron, Rios, Ginoux, Rey, Maxime, Malachie et le populaire Velay, le roi du suspense qui nous a procuré quelques très bons moments tout au long de sa carrière.
    Mario le grand revistero, écrivit un jour de lui : « L’impassible Velay n’à pas d’égal dans la piste de son pays ». Il venait de mettre en émoi l’arène archi pleine de St Géniès. Il n’était que de le voir partir pour être certain qu’on allait assister à quelque chose d’émotionnant au point même que les spectateurs n’avaient d’yeux que pour lui et attendaient impatiemment ses attaques dont il ne fut pourtant pas parcimonieux.
    Il suffit de prendre son palmarès pour voir qu’il inscrit son nom à tous les taureaux.
    Sa démarche flegmatique a attiré les cocardiers. Il y joint encore le moyen de marquer un temps d’arrêt pour attendre son adversaire qui à son gré ne vient pas jusqu’au bout.
    Comment voulez-vous que des cocardiers ne l’allument pas dans de pareilles circonstances ? Enfin Velay « avait la main », ce qui explique la persévérance de ses efforts.
    Il est encore très souvent dans les arènes de Languedoc comme de Provence.

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